Série : The Fallen Empire
Titre : Phoenix Unbound, Tome 1
Après avoir adoré les titres de romances contemporaines de chez Chatterley, j'étais vraiment curieuse de découvrir cette nouvelle série de fantasy ! A note qu'on peut presque considérer chaque tome comme indépendant dans le sens où c'est un tome/un couple. Et ça, quand on enchaine les séries assez longues de fantasy, c'est quand même ultra cool.
Dans Phoenix Unbound, nous suivons Gilene et Azarion. Chaque année, pour le printemps, une femme de chaque village est emmenée à la capitale de l'Empire pour y être violée et brûlée vive. Tel est le destin de Gilene qui, par sa magie, survie à ce bûcher et est donc celle que l'on désigne pour être sacrifiée. Azarion, gladiateur et esclave de l'Impératrice depuis 10 ans voit l'opportunité unique de s'échapper par le biais de cette femme, qui chaque année s'en sort par magie. Alors il compte bien tout faire pour qu'elle l'aide, quelle le veuille ou non afin de quitter cet enfer et retourner sur ses terres. Deux êtres brisés, deux destins funestes, une seule échappatoire.
Avant d'entrer dans le vif du sujet, il est important de préciser que c'est une Dark Fantasy. Violence, viol, esclavagisme y sont présents et ce, dès les premières lignes. Ce n'est donc pas pour un public jeune. Ce que traverse nos deux personnages est dur et clairement, l'entrée en matière à de quoi secouer le lecteur.
Maintenant parlons ressenti. J'ai vraiment beaucoup aimé ma lecture. Le genre de lecture qui nous plonge dans son univers sombre mais envoutant. Avec une romance qui prend le temps de se mettre en place et des personnages marqués par leur passé, leur quotidien et le poids sur leurs épaules. Vraiment, c'est intense comme lecture mais ça nous tient en haleine, ça nous embarque et ce, jusqu'aux dernières lignes.
Le début est donc déstabilisant mais important pour comprendre ce qu'ils traverses. Que ce soit Gilene, qui est envoyée au bûcher chaque année, dans le seul but d'épargner les femmes de son village, et ce, malgré sa magie qui lui laisse la vie sauve, le traumatisme n'en est pas moins là. Et Azarion, esclave depuis si longtemps, devenu gladiateur avec pour objectif : survivre dans l'arène et être amener à l'impératrice qui ne le voit que comme un objet avec lequel jouer avec toute la cruauté dont elle est capable.
Notre coeur se serre, pour l'un, comme pour l'autre. Et ces deux âmes brisées vont devoir collaborer, d'abord par obligation pour Gilene, qui déteste Azarion, puis un certain respect s'installe entre eux, une confiance fragile et une entraide qui forgera un lien qui aboutira sur une romance à la fois douce et pure après tout le mal qu'ils ont vécu. Un amour comme le leur, vraiment, ça fait quelque chose.
Que vous dire de plus si ce n'est que le roman m'a embarqué, doucement mais surement et m'a tenu en haleine jusqu'aux dernières lignes sur lesquelles je fondais beaucoup d'espoir et je n'ai pas été déçue. Je vous recommande donc, si vous n'êtes pas réfractaires aux thématiques citées tout en haut qui peuvent être difficiles.