Des montagnes de questions

En deux mots
Stéphanie Lux est traductrice littéraire. En retraçant son parcours et son expérience de plus de 20 ans, elle nous donne à réfléchir sur le sens de ce métier aujourd’hui menacé et pourtant indispensable dans le passage d’une langue à l’autre, notamment à l’heure de l’IA et de l’écriture inclusive.

Ma note
★★★ (bien aimé)

Ma chronique

La traductrice n’est pas une machine

Dans cet essai éclairant et militant, Stéphanie Lux raconte comment elle est devenue traductrice littéraire et combien ses vingt années d’expérience lui ont appris sur cet exercice qui n’est toujours pas reconnu à sa juste valeur, celui d’une création collective. Instructif et engagé.

Longtemps je me suis demandé pourquoi certains romans paraissaient dans une nouvelle traduction et quel intérêt, sinon pécunier, il pouvait y avoir dans cet exercice. Une question parmi une montagne d’autres à laquelle Stéphanie Lux répond dans cet essai revigorant.
Mais avant de nous parler de ses traductions et de ce que ses vingt années d’expérience lui ont appris, elle prend soin de retracer son parcours. Née dans cette lorraine en déclin industriel dépeinte par Nicolas Mathieu dans Leurs enfants après eux, Stéphanie a suivi des études de lettres, s’imaginant travailler dans le monde des livres. Après avoir échouer au concours d’entrée à Normale Sup et au concours de l’agrégation, elle est partie à Leipzig grâce au programme Erasmus et a pu mettre le pied à l’étrier à la suite de différents stages chez des éditeurs. Intégrant le programme Goldschmidt, qui constitue une porte d’entrée dans la traduction littéraire, elle proposera à la série noire chez Gallimard la traduction d’un polar de Jan Costin Wagner. Après avoir signé ce premier contrat, l’ouvrage paraîtra sous le titre Lune de glace, elle enchaînera au rythme de deux ouvrages par an en moyenne. « Je me suis approprié ce métier livre après livre. Comme certain-es traducteurices de ma génération (mais surtout des générations précédentes, qui n’ont pas connu les masters ou les écoles de traduction littéraire), j’ai étudié l’allemand et appris au fil des textes. Je ne suis ni normalienne, ni agrégée d’allemand, ni diplômée de traduction littéraire. Pourtant, je suis traductrice, Je choisis des mots dans ma langue pour retranscrire ceux que l’auteurice a écrits dans la sienne. »
Une discipline et une rigueur qu’elle doit en partie à ses années passées à fouler les pistes d’athlétisme, en particulier pour y disputer le 800m et le 4x400m avec les copines.
Et ce dernier point apparaît aussi essentiel – et sans doute surprenant pour beaucoup de lecteurs — Stéphanie conçoit la traduction comme un travail d’équipe là où on imagine volontiers un travail solitaire. Une équipe qui commence avec l’autrice ou l’auteur qui doit préciser ses intentions et affirmer ses choix. Ici, il convient par exemple d’autoriser que le prétérit, un temps du passé, soit remplacé en français par le présent, plus en phase avec la dynamique du récit, là encore que les jeux de mots ou les allitérations soient transformés pour être plus crédibles, plus justes dans la langue de destination.
L’équipe, ce sont aussi les collègues dont les conseils avisés peuvent permettre de répondre à l’une ou l’autre question qui se pose encore. Car la traduction exige de faire des choix, de coller à l’original mais aussi à l’époque (d’où les nouvelles traductions). On y ajoutera l’équipe éditoriale qui jusqu’au bon à tirer peut apporter son concours et répondre aussi aux questions qui resteraient encore en suspens.
En illustrant son propos de nombreux exemples, Stéphanie Lux montre combien son travail et créatif. On comprend alors d’autant mieux son côté militant : « Je me dis qu’actuellement, traduire n’est pas un métier (Beruf), mais une vocation (Berufung). Qu’il est urgent que nos conditions de travail s’améliorent. Que nous ne dépendions pas de bourses et de subventions qui nous demandent tant de travail supplémentaire pour constituer des dossiers. Que nous ne voulons pas travailler plus, mais seulement être payé-es décemment pour notre travail. »
Avec elle, on s’étonne de l’absence du nom de la traductrice sur la couverture du livre – saluons à ce propos l’initiative née à l’issue de la journée mondiale de la traduction le 30 septembre dernier avec le hashtag #TraducteursEnCouverture –, de même que dans les critiques qui paraissent dans la presse sans la mention du traducteur ou de la traductrice, « niant implicitement la valeur de son travail, comme si le texte s’était traduit tout seul. »
À ce propos, Stéphanie n’élude pas la question des progrès technologiques et programmes censés la remplacer à court terme. En la lisant, on comprend qu’au mieux DeepL et autres outils de traduction ne pourrons que remplacer la première étape du travail et fournir un premier jet automatique.
Le vrai travail, celui que l’autrice met ici avec conviction en lumière, ne fait que commencer !
NB. Tout d’abord, un grand merci pour m’avoir lu jusqu’ici ! Sur mon blog vous pourrez, outre cette chronique, découvrir les premières pages du livre et en vous y abonnant, vous serez informé de la parution de toutes mes chroniques.

Des montagnes de questions
Stéphanie Lux
Éditions La Contre Allée
Essai
144 p., 16 €
EAN 9782376651529
Paru le 13/092024

Ce qu’en dit l’éditeur
Stéphanie Lux partage ici sa pratique de la traduction, son parcours, les rencontres et les livres qui ont jalonné son histoire de traductrice. Pour ce faire, elle écrit au féministe générique, en transclasse et transfuge de langue, en étrangère invisible, berlinoise blanche cisgenre, en travailleuse indépendante précaire et privilégiée… Son récit est personnel, mais l’aventure collective est omniprésente : dans les ateliers, les festivals, les programmes de traduction, les projets éditoriaux ; et Stéphanie Lux lui fait la part belle !
Ces « montagnes de questions » qui traversent l’ouvrage – conditions de travail, choix de traduction, précarité, choix éditoriaux, transmission… – sont aussi émaillées de références aux auteurices traduit·es, lu·es, apprécié·es ; autant de portes ouvertes vers des lectures-écho réjouissantes.

Les critiques
Babelio
Lecteurs.com
Maze (Marie Viguier)


Stéphanie Lux présente « Des montagnes de questions » © Production Éditions La Contre Allée

Les premières pages du livre
« Des montagnes de questions : clin d’œil au nom de cette maison et aux paroles de Bashung, fragile métaphore d’une vie de traductrice à l’équilibre incertain, aux sommets relatifs, d’une pratique où aucun choix ne saurait rien résoudre définitivement. Où chaque phrase, sans cesse, est à remettre sur le métier.
J’écris au féministe générique, en transclasse et transfuge de langue, en étrangère invisible, berlinoise blanche cisgenre, en travailleuse indépendante précaire et privilégiée, mère séparée, ex-hétéra. J’écris en lesbienne, avec en moi toutes celles qui m’ont inspirée, ouvert les bras, parlé comme si je savais.

Question de timing
Janvier 2024. J’ai commencé l’écriture de ce texte il y a un peu plus d’un an, entre deux contrats, deux tomes d’une aventure particulière : ma première traduction littéraire de l’anglais. Trois fois cinq cents pages de queer fantasy proposées par un éditeur, un travail de commande qui m’a donné l’occasion de réfléchir différemment à ma pratique du métier.
Je suis traductrice littéraire de l’allemand depuis 2004. Pourtant, depuis une dizaine d’années, il m’arrive aussi de traduire des textes de l’anglais pour des catalogues ou des livres d’art, comme un pas de côté vers une autre discipline, une dispersion bienvenue. La Chronologie de David Hockney, livre illustré dans lequel l’artiste revient sur son parcours et le cheminement de sa pratique année après année, a ainsi coloré le décor de mon hiver 2020. Mais je n’avais encore jamais traduit de littérature de l’anglais et ne me sentais pas légitime à le faire : je n’ai pas étudié l’anglais, jamais vécu dans un pays anglophone… je me disais que certaines références culturelles allaient forcément m’échapper. J’avais peur, aussi, d’être trop préoccupée par la langue allemande, qui est celle dans laquelle je vis depuis vingt ans.
Un jour qu’un éditeur me proposait un texte allemand dont la traductrice avait dû se désister, j’apprends au détour de la conversation qu’il y a également un contretemps avec un recueil d’essais de Siri Hustvedt, et m’entends dire que si ses collègues cherchent toujours quelqu’une pour la traduire… Surprise : on ne m’avait pas attendue pour traduire Siri Hustvedt. En revanche, il a entendu cette envie de traduire de l’anglais et, quelques semaines plus tard, il me proposait le premier tome d’une série de fantasy imaginée par une jeune autrice néo-¬zélandaise, Tamsyn Muir, qu’un blurb en couverture présentait comme suit : Des nécromanciennes lesbiennes explorent un palais gothique hanté dans l’espace !
Pour une première, c’était un peu fort, d’autant que je n’étais pas précisément une spécialiste de fantasy. La machine à doutes a démarré au quart de tour. Est-ce que ce n’était pas un peu fou ? Est-ce que j’allais tenir la distance ? Est-ce qu’il y avait dans cette proposition une part de provocation, parce que je venais de refuser deux textes de suite, de vieux auteurs germanophones que je ne me voyais pas défendre ? Il faut dire que j’ai eu la chance, ces dernières années, de traduire presque uniquement des textes que j’ai moi-même choisis, dont l’essai de Stephanie Haerdle sur l’éjaculation féminine, le texte d’Angela Lehner paru dans un recueil sur les violences faites aux femmes, et deux romans de Christine Wunnicke, dont l’un m’a valu le prix Nerval-Goethe. J’ai envie de continuer à faire découvrir de (jeunes) autrices. J’ai l’espoir de pouvoir continuer à choisir, et de faire coïncider de plus en plus mes convictions et les textes que je traduis. J’ai pris des positions ouvertement féministes sur les réseaux sociaux et, les frontières entre vie privée et professionnelle y étant relativement floues, mon enthousiasme de jeune dyke ne devait pas avoir échappé à grand monde parmi mes contacts… Cette proposition cochait la case jeune autrice, je cochais la case queer : peut-être, tout compte fait, que l’idée de me confier ce texte n’était pas si folle que ça.
J’ai accepté cette traduction de l’anglais. Et compris ce qu’avait pressenti mon éditeur : le métier, au fond, restait le même. Il s’agissait toujours d’écrire un texte en français à partir d’un texte en langue étrangère. Je ne partais pas de zéro, mon expérience de traductrice de l’allemand me servirait. Si j’avais des questions de compréhension, je pourrais toujours les poser à mes collègues ou à l’autrice. Je pouvais même consulter la traduction allemande, déjà parue, pour m’orienter un peu. Et puis… le genre lui-même me donnait une certaine liberté. L’épopée est située dans un décor caustique et délirant, et il fallait absolument que l’humour survive au processus de traduction, mais on n’exigerait pas de moi la même précision que pour un texte plus classique ou très littéraire car l’enjeu n’[était] pas vraiment la langue, c’[était] d’arriver à fabriquer un monde, un univers, avec des rebondissements. C’était peut-être la porte d’entrée parfaite dans une nouvelle langue de travail. D’autant que mes doutes me servaient, m’obligeraient à vérifier plus de mots, à me poser plus de questions. Je me suis efforcée de composer un texte français aussi vivant et rythmé que le texte de départ. Avec la peur de décevoir les fans, car la série est un énorme succès (avec fan art, blogs et forums consacrés à son univers, cosplay… c’était la première fois qu’une de mes traductions était aussi attendue) ; avec des scrupules envers d’autres traducteurices de l’anglais plus expérimenté·es que moi. Les échos positifs de libraires et les retours de lecteurices, notamment sur les réseaux sociaux, ont apaisé les plus gros doutes : Gideon, puis Harrow la Neuvième ont été très bien accueillis. J’espère qu’il en sera de même pour Nona (et enfin, puisqu’un quatrième tome est en cours d’écriture, pour Alecto).
Cérébralement, cette première expérience de traduction littéraire de l’anglais a été assez surprenante. Peut-être en raison des codes stylistiques du genre (l’abondance d’adjectifs ou les longues scènes de combats, particulièrement difficiles à chorégraphier en mots), mais peut-être aussi en raison de l’anatomie de la langue (car j’avais déjà eu cette impression avec les textes d’art), je me suis rendu compte qu’il me faut une étape de travail supplémentaire avec l’anglais, qu’un processus de reformulation plus important est nécessaire, que malgré mon expérience de la traduction, j’arrive moins directement à un texte lisible qu’en partant de l’allemand, …

Extraits
« Le programme Goldschmidt constitue une porte d’entrée dans la traduction littéraire et, entre les ateliers de traduction et les visites à des maisons d’édition, il dure alors presque trois mois. Pour y participer, chacune candidate avec un projet encore inédit. J’ai choisi Eismond, de Jan Costin Wagner. Un polar atypique avec commissaire empathique découvert pendant mon stage chez copywrite. L’agence représente l’auteur et vient de céder les droits de traduction en français à la Série Noire. Le temps s’accélère. Par chance, Gallimard figure sur la liste des maisons d’édition que nous allons visiter, et lors de notre rencontre avec Bernard Lortholary, je parviens à lui dire que j’aimerais beaucoup traduire ce roman. Il accepte de lire mon essai, me recommande à ses collègues, et je signe mon premier contrat de traduction.
Je me suis approprié ce métier livre après livre. Comme certain-es traducteurices de ma génération (mais surtout des générations précédentes, qui n’ont pas connu les masters ou les écoles de traduction littéraire), j’ai étudié l’allemand et appris au fil des textes. Je ne suis ni normalienne, ni agrégée d’allemand, ni diplômée de traduction littéraire. Pourtant, je suis traductrice, Je choisis des mots dans ma langue pour retranscrire ceux que l’auteurice a écrits dans la sienne. En revanche, écrire avec mes mots à moi, sans m’appuyer sur ceux des autres, m’est longtemps resté impossible. Impensable. La traduction littéraire était, sans que j’en aie tout à fait conscience, le maximum que je pouvais m’autoriser. Je me reconnais dans l’alter ego de l’auteur de Pomme S, qui écrit : Gabriel Rivages est né au Québec en 1969. Il a grandi en entendant dire : Quand on est né pour un p’tit pain, on est né pour un p’tit pain. S’il avait grandi aux États-Unis [comme Steve Jobs, dont ce livre retrace le parcours] on lui aurait dit : Si tu le veux vraiment, tu peux réaliser ton rêve, Je me rends compte que j’ai intériorisé des formules, cette idée selon laquelle il y a des choses, des lieux, une vie qui ne sont pas pour
nous. » p. 40-41

« Je me dis qu’actuellement, traduire n’est pas un métier (Beruf), mais une vocation (Berufung). Qu’il est urgent que nos conditions de travail s’améliorent. Que nous ne dépendions pas de bourses et de subventions qui nous demandent tant de travail supplémentaire pour constituer des dossiers. Que nous ne voulons pas travailler plus, mais seulement être payé-es décemment pour notre travail.
Pour traduire, il faut aussi avoir la vocation de travailler seul.e, se dit-on. Au début de la pandémie, on m’a beaucoup dit : Mais pour toi, c’est facile, non ? Rien ne change. En effet, je pouvais continuer à travailler sans gros bouleversement dans mon quotidien. L’image qu’on a souvent du métier de traducteurice n’est pas qu’un cliché : je suis seule devant mon ordinateur. Pourtant, la traduction est toujours une aventure collective. Si je suis, pour la quasi-exclusivité de mes contrats, la seule traductrice d’un texte, et la seule mentionnée comme telle, combien de personnes vont être impliquées dans mon processus de travail, jusqu’à la parution de l’œuvre traduite avec son nouveau titre, sa nouvelle couverture, sa nouvelle quatrième de couverture, prête à Vivre sa vie dans une autre langue ? À chaque texte que je traduis, je pose des montagnes de questions… » p. 63

« Je me surprends à rêver que les choses, les conditions de travail, les contrats changent. Que le choix d’une traductrice par une maison d’édition soit (encore plus) réfléchi. Qu’ielle soit systématiquement mentionné:e sur la couverture du livre, Que ce soit une évidence, et plus une revendication. Qu’on entende sa voix. Qu’on voie son nom sur un livre qui n’est plus seulement un document sur un écran d’ordinateur, mais un objet visible, exposé, qui va commencer sa vie en librairie, un objet qui est le produit de décisions collectives qui vont empreindre le texte : le titre, la couverture, la quatrième. J’aimerais qu’on ne décide pas de tout ça sans ielle. Qu’on en discute toustes ensemble. Car ielle a été l’une des lecteurices les plus attentifves du texte et le connaît souvent bien mieux que les autres personnes impliquées dans ces processus de décision. J’aimerais qu’ielle ne soit plus invisibilisé.e, mais au contraire systématiquement mentionnée dans les critiques qui paraissent dans la presse, Parfois les articles sont écrits par des collègues, qui, iels, n’oublient pas de læ nommer“, Trop souvent, les journalistes, tout en citant mot à mot sa traduction, læ passent sous silence, niant implicitement la valeur de son travail, comme si le texte s’était traduit tout seul. J’aimerais que chaque traducteurice soit mentionnée sur les affiches des festivals et des rencontres auxquelles ielle est invité-e. J’aimerais qu’on l’invite quand sa traduction obtient un prix, même non doté. Avec ou sans son auteurice. Qu’ielle soit systématiquement rémunéré-e pour son travail. Pas seulement engagé-e comme interprète de son auteurice car c’est un autre métier, pas le sien. Qu’on lui pose des questions. Qu’on entende sa voix. Qu’ielle parle en son nom.
Læ traducteurice littéraire du futur existe-t-ielle ? J’entends autour de moi les rumeurs inquiètes suscitées par les machines censées à désormais court terme nous remplacer nous ou, du moins, la première étape de notre travail de traduction : hop, un premier jet automatique… » p. 118-119

À propos de l’autrice

Stéphanie Lux © Photo Emmanuelle Descraques

Stéphanie Lux, née en Lorraine en 1978, vit à Berlin. Traductrice littéraire de l’allemand et de l’anglais, elle a également été libraire occasionnelle pendant une dizaine d’années. Traductrice, entre autres, de Clemens J. Setz (Prix Georg Büchner 2021), Marianne Fritz (Le Poids des choses), Tamsyn Muir (la série du Tombeau Scellé), Lina Ehrentraut (MELEK + MOI), Stephanie Haerdle (Fontaines, histoire de l’éjaculation féminine de la Chine ancienne à nos jours), Paula Fürstenberg (La Famille du tigre ailé), Annette Hess (La Maison allemande), Julia von Lucadou (Sauter des gratte-ciel) et Jens Harder (ALPHA, BETA I+ II, Gilgamesch), elle a été de 2018 à 2020 la tutrice de l’atelier de traduction allemand-français du programme Georges-Arthur Goldschmidt pour jeunes traducteurices littéraires. Elle est lauréate du Prix Nerval-Goethe 2020 pour sa traduction de Katie, de Christine Wunnicke (éditions Chambon). Des montagnes de questions est son premier titre publié en tant qu’autrice. (Source : Éditions La Contre-Allée)

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