Le protecteur

Par Ineedmorebooks @Morebooks_Blog

Ah, Falco et sa famille… Je dois avouer que je les avais complètement oubliés ! À tel point que lorsque j’ai pré-commandé l’ebook, je n’avais même pas réalisé qu’il s’agissait de la famille Alario . Bien que la lecture ait été agréable, je dois dire qu’Irina, avec ses comportements un brin exaspérants, m’a souvent donné envie de lever les yeux au ciel.


Et si vous vous découvriez votre point faible ?


De quoi ça parle : Jusqu’ici, Irina a toujours vécu entourée et surprotégée par le clan dont son père est le chef. Ce dernier est à la tête de la mafia russe qui sévit à Milwaukee. Alors qu’elle s’apprête à étudier à Princeton, elle arrache à son père la promesse de pouvoir être libre et vivre comme n’importe quelle autre jeune fille de son âge. Il accepte bien malgré lui, avec toutefois une idée derrière la tête. Falco a été bercé par la violence dès sa naissance. Soldat actif du clan dont son père est le parrain en Italie, ses seuls moyens de communication sont les poings et les armes, au grand désarroi de sa mère qui souhaiterait qu’il fasse l’expérience d’une existence hors du gang. Lorsqu’Anton, le père d’Irina, contacte celui de Falco en lui demandant de l’aide pour la surveiller, Adriano y voit l’occasion rêvée d’éloigner son fils des affaires. Sa mission : protéger Irina sans jamais révéler son identité. Et encore moins la toucher. Il ne doit rien lui arriver sous peine de voir une guerre éclater entre les deux clans. Si le cœur le plus dur peut parfois succomber, est-ce que le tempérament entier d’une princesse russe peut pardonner les secrets ?

Ce que j’ai aimé… ou pas… : Irina est bien décidée à mener sa propre vie, loin de l’ombre étouffante de son père, le redouté chef de la mafia russe. Direction le New Jersey, où à Princeton, elle devient une étudiante comme les autres, jonglant entre ses études d’art, ses trois colocataires et ses sorties. Ici, personne ne sait qui elle est vraiment, ni à quelle famille elle appartient. Mais si elle rêve de liberté, le destin semble en avoir décidé autrement. L’homme qui l’attire n’est autre que Falco, un type qui respire le danger. Si lui semble indifférent à première vue, elle le croise un peu trop souvent à son goût. Coïncidence ? Ou est-ce que son père n’a pas tenu sa promesse de la laisser tranquille ? Plus Irina s’implique dans cette nouvelle vie, plus elle risque de se retrouver engloutie dans un monde de violence dont elle croyait pouvoir s’échapper. De son côté, Falco tente de se fondre dans la masse des étudiants. Mais son charisme silencieux attire l’attention et les jeunes femmes ne sont pas indifférentes à son charme. Cependant, Falco sait que tout faux pas pourrait déclencher une guerre : s’il touche à Irina, c’est la guerre ! Si quelque chose lui arrive, c’est également la guerre ! Il doit donc rester concentré, tout en canalisant sa colère. Heureusement, le cartel mexicain est là pour lui offrir une distraction… car Irina devient de plus en plus entreprenante. Combien de temps pourront-ils jouer avec le feu avant que tout n’explose ?
Je ne connaissais pas l’histoire des parents d’Irina, mais cela n’a en rien gêné ma découverte de l’histoire de leur fille. Cette fois-ci, la famille Alario, mafieux italiens redoutables, doit répondre à une demande de leurs homologues russes. Adriano envoie donc son meilleur atout : son fils. Falco, l’homme de toutes les missions impossibles, celui qui ne faillit jamais, qui ne recule devant aucun danger (quand il ne le provoque pas lui-même). Il obéit aux ordres sans sourciller, même si cette mission pourrait bien être celle qui le fait chuter. Celui, qui utilise ses poings bien plus que ses mots, pourrait se retrouver à genoux devant une princesse russe. Irina, justement, est un personnage qui m’a laissée perplexe. Je ne sais pas si c’est parce qu’elle a toujours été choyée par son clan, mais son comportement m’a souvent fait lever les yeux au ciel. Elle m’a paru capricieuse et immature, boudant comme une enfant gâtée dès qu’on ne cédait pas à ses désirs. Pour une personne de son rang (comprenez qui peut vite devenir une monnaie d’échange), j’ai trouvé qu’elle manquait cruellement de bon sens. Elle a été entraînée à repérer les sorties de secours, à manier les armes, et pourtant, elle se laisse surprendre bien trop facilement . Vous l’aurez compris, je ne me suis pas attachée à elle. La première partie du roman m’a paru un peu longue, même si elle met en place le décor et les personnages. La vie d’étudiants n’a rien de très captivante, mais heureusement, Falco sauve la mise. Il est un personnage complexe, qui doit constamment lutter pour ne pas écraser les os de ceux qui l’entourent. Habitué à la violence depuis son enfance, il tente de se maîtriser, surtout face à la tentation que représente Irina. Par chance pour lui (et surtout pour les autres), il trouve le moyen de canaliser cette rage. L’intrigue est plutôt bien ficelée, même si quelques zones d’ombres persistent. Comparée aux autres histoires de la famille Alario, celle de Falco m’a paru plus édulcorée. La violence, qui faisait partie intégrante des précédents tomes, est ici atténuée, et cela ne colle pas vraiment à l’image que je m’étais faite de Falco. Malgré tout, cela reste une lecture plaisante et une bonne manière de retrouver les autres membres de la famille Alario.

@ très vite entre deux chapitres
Psitt ! Pour vous le procurer, c’est par ici. (Re)Découvrez mon avis sur le tome 1 et 2 de “Gun cake” (Angela & Adriano), “Francesca” et “Valentina” (les sœurs de Falco).
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