Auteur : Yudori
Titre : Les enfants de l’empire
Date de parution : 10 octobre 2024 – Groupe Delcourt Bande dessinée
EAN : 9782413077145 – 224 pages
4eme de couverture :
En nous racontant le destin de deux jeunes gens que tout oppose dans la Corée occupée des années trente, Yudori confirme son talent d’autrice et l’incroyable beauté de son travail graphique.
Corée, 1929. Dans la capitale qu’on appelait alors Gyeongsung, tandis que l’occident diffuse peu à peu sa culture « moderne », le Japon impose la loi de l’occupant. Arisa Jo, la fille d’un riche marchand, et Jun Seomoon, le jeune héritier d’une noblesse déchue, vont incarner ces influences contraires et les conflits intérieurs violents qu’elles font naître en chaque coréen.
Mon résumé :
La série se passe au coeur des années trente en Corée alors appelé Joseon, dans la capitale Gyeongseong (aujourd’hui Séoul). Elle se concentre essentiellement sur deux jeunes enfants lycéens que tout oppose, qui vivent ensemble, à la fois attirés et à la fois en constante dispute et divergences d’opinion. C’est à travers eux que nous découvrons l’ambiance bien particulière de cette période.
Arisa Jo est la fille d’u riche marchand, mais aussi plutôt considéré comme un nouveau riche, alors que Jun Seomon, est le jeune héritier d’une noblesse déchue. Lui et sa mère sont en quelque sorte sauvés
par le père d’Arisa. Lui a des idées très traditionnels, il a baigné dedans, ses expériences de vie lui font aussi avoir certaines réactions, alors qu’elle est dite moderne, elle embrasse à la fois des éléments venus du Japon, et elle est à la mode occidental. Jun est aussi fasciné que troublé par ce bout de jeune femme.
Il est le modèle type du jeune lycéen bachoteur, maladroit, qui ne sait que faire de ses désirs maladroits pour les filles/femmes. Il est fasciné, on le comprend, par Arisa mais le poids de ce qui est arrivé à sa famille pèse sur ses épaules. Il veut réussir pour aider sa mère et lui faire plaisir. Arisa est aussi bien une distraction qu’un moyen d’y arriver. Il va devoir démêler tous ses sentiments. Avec lui, nous avons le portrait de ces Coréens pour qui la transition est rude, mais aussi celui des jeunes garçons tels qu’on les trouve dans la littérature de la fin XIXe – début XXe
Mon avis :
Une BD magnifique pour parler d’une période historique que je ne connaissais pas : la colonisation japonaise de la Corée du Sud au début du XXe siècle.