La cinquantaine, c’est la nouvelle trentaine ! 

╰☆ Résumé ☆╮

La vie d’Alice Lambert est en vrac. Après avoir quitté son mari, sa maison et tous ses repères, elle se voit obligée de s’installer à Paris chez son père, avec qui elle est en conflit depuis toujours. A l’aube de ses cinquante ans, elle doit réinventer sa vie et repartir à zéro, mais ce nouveau défi lui semble insurmontable… Par les fenêtres de ce grand appartement désert, elle revisite son passé entre deux verres de whisky : son enfance chez ses grands-parents italiens, son adolescence rock’n’roll, ses blessures familiales mal cicatrisées… Quels choix a-t-elle faits pour en arriver là ? Mais Alice n’est pas aussi seule qu’elle le croit. Soutenue par la fougueuse sororité des femmes du 19 bis, boulevard Montmartre, elle va se lancer dans de nouvelles expériences et peut-être même s’autoriser à vivre l’histoire d’amour qu’elle s’est toujours interdite… Car dans son coeur palpite une folle envie de liberté.    

✿ Mon avis ✿

A cinquante ans, Alice se voit soudainement obligée de tout recommencer. Mais est-ce vraiment une mauvaise chose de faire table rase du passé ? Surtout lorsqu’on découvre que tout fut loin d’être rose… Peut-être pas. Car l’avenir lui réserve encore de belles aventures.  

Je ne fais pas les choses dans l’ordre mais que voulez-vous, j’aime expérimenter. Voilà pourquoi j’ai décidé de me lancer dans ce Tonie Behar qui est en fait le cinquième livre de la saga des Grands Boulevards. Heureusement, je vous rassure, il ne semble pas y avoir d’ordre précis pour les découvrir puisque chaque tome se focalise sur des habitants différents de l’immeuble.

Mais revenons-en à Alice ! Imaginez, à cinquante ans, on pense souvent à ralentir, mais Alice, elle, appuie sur « reset » ! Et franchement, est-ce si mal que ça ? Pas sûr, surtout quand on réalise que son passé n’était pas exactement digne d’une comédie romantique.

Tonie Behar nous invite à faire une petite promenade sur ‘memory lane’. On alterne le présent où Alice cherche à redonner un sens à sa vie, et le passé, où elle vivait avec son mari (un homme qu’on adore détester au fur et à mesure) et son fils (qui aurait quant à lui mérité un peu plus d’attention). Mais, soyons honnêtes, ce n’est pas une histoire d’hommes. Il est temps pour Alice de sortir de l’ombre et d’allumer sa propre lumière. Après des années à jongler entre les rôles de femme parfaite, épouse dévouée, et mère qui fait tout sans être remerciée, Alice veut enfin un peu de liberté – et qui peut l’en blâmer ?

Certains moments du livre sont particulièrement cocasses, en particulier les soirée ‘Tupperware’ modernes où chiffons et sextoys s’invitent dans l’intrigue. Une vraie séquence « girly » qui vous fera certainement sourire. Tonie Behar parvient à ajouter juste ce qu’il faut d’humour pour alléger les réflexions parfois plus sérieuses sur la quête de soi, la reconstruction et l’émancipation féminine.

On voit Alice se transformer, quitter un foyer qui s’éteint pour mieux se réinventer. Elle passe de femme de l’ombre à femme tout court, une femme qui ose enfin se poser des questions sur ce qu’elle veut vraiment de la vie. Et c’est là que le charme opère : on s’attache à Alice, on rit avec elle, et on espère qu’elle trouvera enfin cette liberté tant méritée.

Est-ce que c’est un coup de cœur ? Pas pour moi, mais une lecture à lire entre deux destinations, dans le train, l’avion ou simplement avant votre séance de yoga quotidienne. Une histoire pleine d’humour, de tendresse, et de nouveaux départs. Vous en sortirez peut-être inspiré(e) !

Partenariat non rémunéré – Service de presse envoyé par la maison d’édition. 

3,5/5 – Une lecture douce, pour les femmes de tout âge

 CHRONIQUE 933 – Octobre 2024

• Parution : Août 2024
• Editeur : Charleston
• Nombre de pages : 342 pages
• Genre : Contemporain