Puisque nous nous connaissons depuis longtemps maintenant, je peux vous avouer sans honte (?) que je suis un lecteur atteint d'une manie ou d'un tic, appelez cela comme vous voulez, bref d'une habitude plus que tenace. Mais que tout cela reste entre nous évidemment.
Après les préliminaires d'usage quand j'entame un nouveau roman, à savoir, lire la quatrième de couverture, vérifier s'il y a une table des matières, si le roman est chapitré ou non, lu le titre original pour les livres étrangers, donc épluché l'ouvrage sous toutes ses coutures et que la lecture proprement dite peu commencer, je place mes " outils " à la place qui doit être la leur depuis que j'ai décidé qu'il en serait ainsi et ça remonte à loin.
Par mes outils, j'entends, un marque-page, un crayon à papier et un quart de feuille de papier A4 où je note les points saillants de l'histoire et mes réflexions du moment pour mon futur billet de blog. C'est maintenant que j'aborde l'angle maniaque de l'affaire : le feuillet est placé au milieu exact du livre et quand ma lecture me rapproche de ce point central de l'ouvrage, je le déplace à cent pages exactement du point final. Ce rituel ne peut s'appliquer qu'aux romans de plus de deux cents pages évidemment...
Cette jauge me permet de mesurer visuellement l'état d'avancement de ma lecture et d'en accélérer ou pas le rythme pour tenir la cadence des deux billets de blog hebdomadaires. Un rythme que je m'impose mais dont j'ai bien conscience qu'il relève d'un trouble psychologique léger, du moins je l'espère ! Le confort psychologique est la règle de base pour une lecture enrichissante. Vous pouvez stabiloter cette dernière remarque et en faire votre miel. Inutile de me remercier, c'est cadeau.
Si vous aussi vous avez des tics de lecture et le courage de venir nous en parler, n'hésitez pas à vous confesser, une misère avouée fera peut-être énormément de bien à d'autres lecteurs/lectrices. La communauté vous en remercie par avance.