La Trilogie du Mal, tome 3 - Maléfices

Trilogie Mal, tome Maléfices
Trilogie Mal, tome Maléfices
Une ombre inquiétante rôde dans les forêts de l'Oregon. C'est d'abord un employé de l'environnement qui est retrouvé mort, le visage horrifié. Aucune trace du criminel... Dans le même temps, des femmes disparaissent en pleine nuit, pendant le sommeil de leur époux. Pas de trace d'effraction dans les maisons... Et puis se répand une épidémie singulière : les foyers de Portland sont envahis par des araignées aux piqûres mortelles. Les victimes s'accumulent et la psychose s'intensifie. Et s'il n'y avait qu'une seule personne derrière tout cela ? Un être pas comme les autres. On commence à murmurer le pire : et s'il n'était pas humain ? Joshua Brolin et Annabel O'Donnel vont mener l'enquête, entrer dans la toile et faire face à l'impensable. Une nouvelle génération de tueur.
Trilogie Mal, tome Maléfices
Pourquoi ce livre ? J’ai commencé cette saga il y a des années, c’était ma première découverte avec cet auteur. Cette année j’avais repris avec le second opus et j’ai passé un si bon moment que j’ai décidé de rempiler rapidement avec le dernier.
Maléfices est un tome dur qui joue sur une peur commune : les araignées (comme l’indique clairement la couverture). Les arachnophobes sont donc avertis, vous risquez de trembler plus facilement face à cette intrigue. De mon côté, j’avais peur d’elles il y a quelques années, depuis quelques mois ça va mieux, jusqu’à ce matin où j’ai eu un blocage face à un spécimen de belle taille : pas de doute, cette lecture a eu une répercussion sur moi.
Dès le prologue, un sentiment de malaise m’a gagné. L’autopsie qui se déroule devant nos yeux est décrit soigneusement, autant dire qu’il vaut mieux éviter de manger en même temps que de lire ce bouquin. De plus, une chose étrange et inexplicable se produit… et on passe au premier chapitre. L’auteur m’avait déjà dans ses filets, il ne m’en fallait pas plus ! L’enquête décolle réellement quand une puis plusieurs morgues récoltent des cadavres vidés de l’intérieur et mordus à la gorge. Il faudra du temps à la police pour faire leur lien entre les différents signalements et pour comprendre qu’ils ont affaire à des meurtres en série. Heureusement, Brolin et O’Donnell sont déjà sur le coup.
J’admets que Maxime Chattam gère son rythme avec brio. Pas un instant je me suis ennuyée et ce malgré de grands moments de creux, notamment dans la première partie du roman. Les indices sont rares et les enquêteurs pataugent un peu pour avancer mais la situation se débloque dans le dernier tiers, avec un rythme qui part à l’envolée. Malgré tout, je suis à la fois agréablement surprise et un peu triste d’avoir trouvé le coupable assez rapidement. Moi qui ne lis quasiment jamais de thriller, je me laisse plutôt berner habituellement. Ici, alors que les détectives sont tous deux réputés pour être bons dans leur domaine, ils se font rouler jusqu’aux derniers instants dans la farine. Bref, l’auteur m’avait habituée à mieux de ce côté-là. En revanche, je suis satisfaite de la fin. Les deux détectives méritent un peu de bonheur et les voir réunis laisse entrevoir un peu d’espoir pour leur suite, au milieu de toutes ces enquêtes glauques. Et puis la façon dont se règle la question du meurtrier est étonnante pour ne pas dire originale, j’ai bien aimé ce choix – même si cela me semble peu crédible.
L’alchimie au niveau des personnages fonctionne toujours autant. Ils sont complémentaires en étant tous les deux fonceurs, ils contribuent à rendre le rythme effréné. Ils sont également bien entourés avec des personnages de la police au top, que ce soit dans leur travail ou dans l’aspect social de leur métier.
Point de vue décor, j’ai trouvé ça dépaysant que les choses se déroulent à Portland. Cela ajoute également du piment dans l’intrigue, avec des scènes en forêt, et à différentes temporalités. J’ai ressenti quelques frissons grâce à ce décor naturel, où les bébêtes ont tous les droits…
Trilogie Mal, tome Maléfices
Mon tome préféré restera probablement le premier grâce à l’effet découverte. Toutefois celui-ci se défend bien en jouant sur une peur universelle – l’auteur lui-même reconnait que c’était tentant de jouer avec une peur si commune mais que voulez-vous, ça fonctionne et c’est le principal ! J’ai aimé retrouver les personnages et découvrir une nouvelle enquête autour d’un meurtrier en série, j’ai un peu moins aimé avoir déterminé qui était le tueur dès la première rencontre...
Trilogie Mal, tome Maléfices
16/20
Les autres titres de la saga :
Hors série. La Promesse des ténèbres
1. L'Âme du Mal
2. In tenebris
3. Maléfices
- saga terminée -