Publié aux éditions J'ai lu,2023, 416 pages. Je continue la saga de L'assassin royal en essayant de lire un tome par mois. Je rappelle que les trois premiers tomes publiés chez J'ai lu sont en réalité un seul et même roman. Le tome 2 est donc la suite immédiate du tome 1 et j'ai eu un peu de mal à me repérer au départ (bien qu'il se soit écoulé peu de temps entre mes deux lectures).Attention, je spoile dans cette chronique! Ce tome est plus politique et stratégique que le premier car le Roi Subtil est très affaibli. Son fils Royal tourne autour de lui tel un vautour. Fitz revient de son aventure dans les montagnes et œuvre dans l'ombre pour inciter la Reine Kettricken à se montrer plus joviale à la cour. Parallèlement, il retrouve la trace de Molly qui est au service de la reine justement. Fitz va vivre ses premiers émois amoureux et c'est assez attendrissant de le voir dans cet apprentissage bien laborieux pour lui.Le côté qui m'a le plus plu est sans aucun doute lorsque Fitz sauve un jeune loup d'un vendeur sans scrupule et utilise son Art pour l'élever. Toute la beauté de l'écriture de Robin Hobb transparaît dans ces pages magnifiques où l'élève devient le maître! C'est une ode à la nature et à la liberté magnifique. On peut aussi noter l'apparition du Fou qui vient toujours aider Fitz et le mettre sur la piste de ce qui semble important, toujours de façon mystérieuse.Ce deuxième tome m'a enchantée. Même si je l'ai trouvé un peu lent, j'ai adoré les intrigues qui se nouent, la relation de Fitz avec son loup et l'apparition toujours aussi énigmatique du Fou.