Bonjour tout le monde !!!
J’espère que vous allez tous très bien, ici c’est pluvieux pluvieux pluvieux, les grenouilles sont de sorties je vous le dis !
Pour changer aujourd’hui j’ai envie de vous parler d’un film, et notamment du film que j’ai vu hier soir : Sauver ou périr. Après Le Comte de Monte-Cristo et mon coup de coeur absolu pour ce film, je continue dans ma découverte de la cinématographie de Pierre Niney (où Anaïs Demoustier joue dans les deux films). J’avais déjà envie de découvrir ce film depuis bien longtemps mais en farfouillant sur Netflix j’ai vu qu’il était dessus donc j’ai profité de mon samedi soir pour le visionner.
Bande annonce :
Mon avis :
Pour ce film j’avais déjà vu la bande annonce plusieurs fois et au vu du sujet je savais que ça allait être triste. Pour ce qui est de l’histoire, la bande annonce est assez éloquente mais pour ceux qui ne la regardent pas je vous fais un rapide topo. Franck est un sapeur-pompier de Paris, marié il va être père de jumelles aux côtés de sa femme Cécile. Il vit à la caserne et vient d’être promu à être pompier pour les incendies. Cependant, lors d’une intervention il se retrouve pris au piège des flammes et se réveille 8 semaines plus tard dans le service des grands brûlés. S’ensuit alors pour lui une descente aux enfers, une tentative de comprendre et de s’en sortir. Il va devoir réapprendre à vivre, à aimer, à accepter son nouveau corps et visage et surtout ne plus être pompier. En parallèle, sa femme Cécile va l’accompagner dans tout ce chemin.
Je savais que le film était triste mais j’ai fait que pleurer tout du long ou presque. C’est toujours émouvant, triste et encore émouvant. Sa reconstruction, son visage et son corps qui souffrent physiquement, sa souffrance mentale, le sentiment d’être inutile, ses filles qui ne le reconnaissent pas et qui ont peur de lui à cause du pansement qui recouvre son visage, sa femme Cécile qui a peur, qui prend sur elle et qui voit elle aussi ses rêves de famille avec son mari envolés. La souffrance psychologique, le désespoir, l’incompréhension, le chagrin, la honte, l’amour sous une nouvelle forme voire encore l’abandon sont abordés avec justesse. Pendant 2 ans Franck va être hospitalisé, pour autant le monde autour de lui continue à tourner. Ses filles grandissent, sa femme vit, ses amis aussi et lui par la force des choses ne peut pas. Il se demande constamment s’il a envie de continuer à se battre.
J’ai beaucoup aimé le fait qu’on aborde sa reconstruction sous toutes les coutures de Franck, grand brûlé, mais aussi de sa femme Cécile. Le réalisateur Frédéric Tellier met bien en perspective les souffrances des uns et des autres, la famille, l’entourage voit également ses projets envolés et une tristesse infinie remplir leurs regards. Lorsqu’on se marie, on jure d’aimer dans les épreuves, dans la santé et dans la maladie, par conséquent dans les peines et douleurs peu importe comment elles se matérialisent. Mais lorsque les événements arrivent, pouvons-nous encore aimer aussi fort ? Sommes-nous capable ? Avons-nous envie de nous battre ? Et pour qui ou pour quoi ? Mille et une questions découlent et ça fait réfléchir sur ce que l’on ferait si cela nous arrivait. Bien sûr ce n’est que supposition car si cela nous arrive ou autre peine nous ne pouvons pas anticiper ce que nous ferions. Le film met en avant le couple et comment celui-ci va devoir survivre à cette épreuve.
Au vu de mes mots vous pouvez aisément deviner que j’ai aimé ce film. Le rythme peut paraître assez long parfois, c’est lent et peu rythmé mais toute reconstruction est lente et fastidieuse. Cette lenteur caractérise bien le parcours de Franck dans cette étape de sa vie. Je n’ai pas vu le temps passer, les acteurs sont fabuleux et entre nous je suis ravie de la fin choisie
Sauver ou périr est un film qui mérite d’être vu par le plus grand nombre car il met à l’honneur le dur travail de pompier : sauver des vies coûte que coûte tout en se mettant en danger constamment. Il permet de rappeler que c’est un métier honorable et que les pompiers ne sont pas plus invincibles que les autres. Les drames arrivent à tout le monde. L’approche choisie pour aborder le sujet des grands brûlés et la reconstruction est captivante. Préparez vos mouchoirs car c’est un très beau film !
Si vous avez vu ce film, n’hésitez pas à m’en faire part dans les commentaires et à me donner votre avis pour que nous puissions échanger dessus
Je vous souhaite une excellente semaine à venir et une bonne fin de week-end !
Laure