Eux sur la photo

Hélène cherche des informations sur sa mère, décédée alors qu’elle n’avait que trois ans. La jeune femme a pour seul indice une photographie sur laquelle Hélène n’est pas seule. Elle publie alors une annonce. Stéphane y reconnaît son père. Ainsi commence une correspondance mais aussi une enquête sur leur histoire à chacun, leur identité, leur vérité.

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J’ai aimé :

  • découvrir Hélène Gestern, être captivée par son écriture élégante et douce.
  • qu’il s’agisse d’un roman épistolaire. Hélène et Stéphane s’envoient des lettres, des e-mails, des sms.
  • les descriptions des photos retrouvées. Elles sont émouvantes, font penser à ses propres photos de famille.
  • cette simple annonce qui permet à deux êtres de communiquer, de se rencontrer et de changer le cour de leur vie. Stéphane aurait pu ne pas voir l’annonce… J’ai aimé ce « coup de chance » comme j’aime ces hasards, détails de l’existence qui défient parfois le destin.
  • les thèmes abordés : les secrets de famille, la mémoire, l’identité, la transmission sous ses différentes formes. Les formations inconscientes d’Hélène, par exemple.
  • l’état d’esprit des personnages, leur évolution et leurs choix. Ils passent par beaucoup de questionnements et d’émotions, comme la solitude, la colère, la tristesse, l’incompréhension, le doute, le soulagement.

Eux sur la photo est le premier roman d’Hélène Gestern. Elle est aussi l’autrice de La part du feu, Portrait d’après blessure, L’odeur de la forêt, 555, Un vertige, Cézembre, L’eau qui dort.

Présentation de l’éditeur :
Une petite annonce dans un journal comme une bouteille à la mer. Hélène cherche la vérité sur sa mère, morte lorsqu’elle avait trois ans. Ses indices : deux noms, et une photographie retrouvée dans des papiers de famille qui montre une jeune femme heureuse et insouciante, entourée de deux hommes qu’Hélène ne connaît pas. Une réponse arrive : Stéphane, un scientifique vivant en Angleterre, a reconnu son père. Commence alors une longue correspondance, parsemée d’indices, d’abord ténus, puis plus troublants. Patiemment, Hélène et Stéphane remontent le temps, dépouillant leurs archives familiales, scrutant des photographies, cherchant dans leur mémoire. Peu à peu, les histoires se recoupent, se répondent, formant un récit différent de ce qu’on leur avait dit. Et leurs découvertes, inattendues, questionnent à leur tour le regard qu’ils portaient sur leur famille, leur enfance, leur propre vie.

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