L’isekai continue d’attirer toujours plus de lecteurs et lectrices avec des titres de plus en plus travaillés et des histoires de mieux en mieux étoffées. « ISEKAI : The Otherworlder’s Heir – Volume 1 : The Turning Point », écrit par Jean-Louis Vill et traduit en plusieurs langues va peut-être rejoindre votre panier Amazon. Si on veut citer quelques œuvres de ce type qui se sont démarquées, on pense notamment à Overlord ou encore « KonoSubarashii Sekai ni Shukufuku wo ! », raccourci en « Konosuba ». Dans « Overlord », le protagoniste, Momonga, est transporté dans un monde de jeu vidéo où il devient un puissant seigneur de mort, tandis que « Konosuba » suit Kazuma, un jeune homme réincarné dans un monde fantastique après sa mort, où il forme un groupe avec des aventuriers plus ou moins talentueux... Comme dans « ISEKAI : The Otherworlder’s Heir », ces deux œuvres présentent des héros qui viennent d’un autre monde. Ces héros ordinaires doivent s’adapter, gagner le pouvoir pour survivre. Le ton d’Overlord est bien plus sombre que Konosuba, ce qui montre bien que l’isekai peut vraiment prendre de nombreuses formes…
L’Héritier de l’Autre Monde 1 – L’Inflexion
Ce premier tome nous mène dans un univers brisé par un cataclysme historique, où complots et quêtes diverses s’entremêlent. Ce roman parvient à nous offrir un parfait mélange de fantasy et de drame historique. L’univers de Jean-Louis Vill est, sans conteste, l’un des points forts du roman.
Dès les premières pages, le lecteur constate les dégâts : un monde qui vole en éclat, le nouveau monde change beaucoup du précédent. Ce cataclysme façonne les sociétés modernes de Kembari… Arius, fils d’un Japonais transporté dans ce monde magique. Ce pouvoir attire l’attention de personnages puissants et redoutables, comme le sinistre Marquis Brader de Sinevergo, un seigneur de guerre assoiffé de domination. Ce dernier complote dans l’ombre pour piéger Arius et prendre le contrôle de la baronnie d’Amona, lieu où il se réfugie.
Les personnages de ce isekai sont variés et bien développés, ils correspondent bien aux stéréotypes du genre, ce qui permet au lecteur fan de ce sous-genre de ne pas se perdre. Michihiro Ikemizu est intelligent, beau et bon, tout comme son fils, Arius. Au beau milieu de tous ces conflits qui le dépassent, le jeune garçon, malgré son jeune âge, doit se surpasser. Il n’a pas de pouvoirs magiques, n’est pas un guerrier super puissant, mais il est fin d’esprit.
Le Marquis Brader de Sinevergo, le grand méchant de l’œuvre, est dévoré par sa propre ambition et sa cruauté. De son côté, Reynard Cooke semble motivé par l’appât du gain, mais aussi par ses envies égoïstes. Il semblerait qu’une ombre, une menace invisible pèse constamment sur les épaules de notre héros. Pour tirer son épingle du jeu et échapper aux griffes de son adversaire, Arius devra exprimer et développer ses pouvoirs magiques ainsi que son intelligence précoce.
Une lecture tout en immersion, qui permet de voyager en lisant !
La prose de Jean-Louis Vill est fluide, même si certaines parties plus axées sur l’explication de l’univers semblent un peu denses pour les lecteurs qui préfèrent un rythme plus rapide.
Cependant, ces moments sont essentiels pour bien montrer la complexité de cet univers. Comment se reconstruire, quand on a tout perdu ? Quand le monde entier s’effondre, les survivants sont ceux qui construiront le monde de demain. Cette lecture pose les bases d’une saga épique, où de nombreux retournements de situation ont été prévus au programme.
Ce premier tome prometteur a tous les ingrédients d’un bon isekai. Des personnages beaux et bien construits, une intrigue qui tient la route, Jean-Louis Vill séduit le lecteur avec ce monde digne d’un grand anime japonais. Si vous aimez la fantasy et l’aventure, vous pourriez vous laisser tenter par cette lecture simple et légère.
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