Titre : J’ai poussé le père Noël du traîneau !
Auteur : Marine Florisin
Édition : Michel Lafon
Genre : Romance de Noël
Pages : 304
Parution : 3 octobre 2024
Lorsqu’à l’approche des fêtes de fin d’année, Mélia accepte de suivre la méthode de sa meilleure amie pour transformer sa vie, elle ne se doute pas jusqu’où cela pourrait la mener. Son défi : dire oui à toutes les propositions. Sans exception.
Si la technique semble carrément miraculeuse au moment où elle gagne un voyage grâce à une tombola, elle vire au cauchemar quand elle découvre qu’elle va devoir passer Noël avec des chiens de traineau. Les chiens, Mélia en a une peur panique depuis toujours.
Quoiqu’entre la meute de huskies et leur musher mystérieux, à choisir, elle préférerait peut-être la compagnie des premiers. Le comportement d’Antonin la déstabilise. La plupart du temps, elle donnerait tout pour l’étrangler. Pourtant, au fil des jours, découvrir qui il est réellement l’obsède de plus en plus. Quels secrets cache-t-il derrière sa carapace ?
Merci Michel Lafon
Je continue sur ma lancée de livre de Noël avec un livre déjà sorti en AE en 2022, je l’avais déjà vu passer et il me faisait pas mal envie. Cette année, c’était donc l’occasion de le découvrir. Malheureusement, encore une fois, mon avis va être encore à contre-courant, j’ai bien aimé, mais sans plus, certaines choses m’ont dérangé dans cette histoire.
Après avoir participé à une tombola dans sa salle de sport, Mélia remporte le second lot. Un voyage dans les montagnes françaises avec des chiens de traîneau. Le problème, c’est que Mélia a une peur bleue des chiens, et aurait largement préféré gagner le voyage au soleil. Mais après un pari avec Romane une de ses meilleures amies qui lui a certifié que c’est en disant oui que votre vie devient meilleure, elle accepte ce séjour. Elle embarque avec elle, Cathy, son autre meilleure amie qui sort d’une rupture douloureuse.
À peine arrivée, les ennuis commencent déjà, et la maladresse légendaire de Mélia va directement mettre les nerfs en pelote au musher qui les accompagne. Antonin est plutôt froid et peu avenant et Mélia se demande vraiment ce qu’elle fait là…
Peut-être le père Noël n’habite-t-il finalement pas en Laponie, mais dans les montagnes françaises, entouré de ses lutins d’habitants…
J’ai adoré le début de ma lecture, réellement, j’étais à fond dedans et puis patatra, un détail, une chose que je ne supporte pas dans les livres arrive sans prévenir. Je dirais juste que c’est en lien avec les chiens, je n’en dirai pas plus, juste si vous êtes sensible aux animaux, à ce qui leur arrive… ce n’est peut-être pas un livre pour vous. Du coup, après ça, j’ai carrément pris mes distances avec l’histoire, j’ai dû sauter quelques passages d’ailleurs. Je n’ai pas compris pourquoi cet élément est glissé dans une romance de Noël, ça m’a déçue, j’avoue, j’avais besoin d’une lecture douce, sans prise de tête, c’est raté du coup, mais c’est un ressenti très personnel.
Il y a quand même de bonnes choses dans ce livre, j’ai adoré Mélia, l’héroïne, je me suis retrouvé beaucoup dans cette héroïne. Elle a peur de beaucoup de choses, ne trouve pas sa place, elle se fit beaucoup au regard des autres. Un peu tout comme quoi, sans parler de sa maladresse qui m’a fait beaucoup rire par moment. C’est une héroïne attachante, bienveillante qui fait toujours tout pour ses proches.
J’ai beaucoup moins accroché avec le héros masculin, Antonin est comparé à un ours grognon et à juste titre. J’aime bien les Grumpy en général, mais lui en devient méchant la plupart du temps, il se contrefout des sentiments des autres. Il ne vit que pour ses chiens, avec eux, aucun problème, c’est un amour. Je suis un peu déçue que ce soit vraiment dans les dernières pages que la carapace d’Antonin tombe. Il est resté quand même très longtemps avec un comportement grincheux et pas terrible, surtout avec Mélia et Léo qui font tout pour lui, il n’hésite pas à les blesser pour les garder à distance.
La romance arrive assez tard, même si on sent l’alchimie tout de suite entre les deux héros. J’ai beaucoup aimé la romance une fois qu’elle arrive, une fois qu’Antonin laisse enfin tomber sa carapace. J’aurais aimé qu’elle arrive un peu plus tard, même si la fin et l’épilogue parce que j’ai vraiment apprécié de voir ces deux héros ensemble.
Ce que j’ai le plus aimé dans ce livre, c’est le voyage en lui-même, les paysages, les chiens, les choses un peu techniques qu’on apprend des mushers. Ça, c’est vraiment immersif et intéressant, ça tonne clairement envie de se glisser dans le traîneau et se laisser émerveiller par les paysages enneigés.
Mais finalement, elle avait raison. Grâce à elle, j’ai vécu des choses que je n’aurais jamais osées en temps normal. Par peur de l’échec, par peur du ridicule, par peur de mal faire, par peur de décevoir… Et c’était magique.
Ce livre avait tout pour me plaire, d’ailleurs, j’ai adoré le début, j’ai été absorbé par la première moitié de l’histoire. Mais un détail a suffi pour me faire complètement décrocher de la lecture, un détail qui me met mal chaque fois que je le trouve dans une histoire. Sans spoil, juste attention à ceux qui ont du mal avec ce qui peut arriver aux animaux. J’ai trouvé ça dommage, surtout dans une romance de Noël. J’ai bien aimé la romance, même si, pour moi, elle arrive un peu tard. J’ai adoré l’héroïne qui est drôle et touchante à la fois, j’ai eu un peu plus de mal avec le héros qui reste froid un poil trop longtemps. J’ai adoré ce qui tourne autour des chiens de traîneau, du travail du bois et des paysages enneigés, l’immersion est totale, ça donne envie d’aller faire un petit tour de traîneau… Une bonne lecture pour moi, mais je pense que j’en attendais un peu autre chose, et surtout ce petit détail qui m’a, malheureusement, fait décrocher de ma lecture. C’est un avis à contre-courant que je vous donne, je n’ai vu que des avis positifs alors n’hésitez pas à vous faire votre propre avis sur cette histoire.