Après la fin du premier tome de ce deuxième cycle de Witch and God, les dieux du temps, je n'avais qu'une envie, me plonger dans la suite. Il faut dire que Liv Stone nous avait concocté une fin assez HORRIBLE soyons clairs. Entre peur et frustration, car si chaque tome se concentre sur un couple, ce deuxième cycle est vraiment lié et ne peut se lire dans le désordre puisqu'aucune des histoires ne s'achèvent à la fin des tomes contrairement à la première trilogie.

Ce deuxième tome / ou cinquième si on compte tous les tomes, se concentre donc sur Panthéa. Panthéa qui souhaite obtenir des réponses pour son amie Pasiphaé et ce qu'elle traverse. Elle qui s'est toujours fier aux cartes de son oracle, décide donc de se rendre à la Nouvelle-Delphes et plus particulièrement au temple de la Pythie pour y voir plus clair. Mais contre toute attente, la Pythie n'est ni une femme, ni quelqu'un prêt à l'aider. Au contraire Aristée fait tout pour lui mettre des bâtons dans les roues pour qu'elle reparte. Mais Panthéa n'a pas dit son dernier mot et pose ses valides jusqu'à obtenir des réponses. Et bientôt, les répercussions de la magie de Pasiphaé, Panthéa et Endora va de nouveau frapper.

J'ai terminé ma lecture de ce tome encore plus estomaquée que pour le précédent. Peut-on faire encore plus horrible ? A ce stade, j'ai de gros doutes. Et savoir qu'il va falloir attendre un an pour obtenir toutes les réponses s'annonce impossible. L'autrice gère à la perfection le suspense et le sentiment de frustration qui nous englouti brutalement. Une fois encore, j'ai beaucoup aimé ma lecture et suis séduite par l'univers. Mais clairement, les fins comme ça...

Panthéa notre héroine est une amoureuse des livres et plus particulièrement d'un certain Mr Darcy. Forcément, ça me parle, collectionnant moi aussi les éditions d'Orgueil et Préjugés. Nous sommes sur une héroine douce et loyale envers ses amies, prête à tout pour leur venir en aide. Alors cette mission qu'elle s'est donnée, elle ira au bout, quitte à s'attirer des ennuis. Et des ennuis, elle va en causer à Aristée. Celui que tout le monde craint et idolâtre en même, dirige avec force, quitte à passer pour un tyran. Mais il n'a pas toujours été ainsi. Les quelques passages de son passé, les moments relatés et les informations que l'on découvre nous pousse à voir au delà de cette carapace qu'il a du se forger.

Côté romance, on est sur quelque chose de très lent, très doux. Contrairement aux autres tomes, ici, pas de spicy. C'est un choix de l'autrice, qui voulait exploiter la relation différemment et ce qui reflète aussi totalement les personnages. Panthéa et Aristée vont d'abord se tirer dans les pattes, avant de s'allier vaguement jusqu'à l'apparition des sentiments. Vraiment quelque chose de différent en termes de rythme. Mon coeur de romantique en aurait voulu un peu plus, surtout avec cette fin horrible mais je sais que l'autrice n'épargne rien ni personne alors je fonde beaucoup d'espoirs sur la suite.

Côté histoire et notamment fil conducteur, ça suit son cours. Le cercle des trois filles a fait quelque chose d'assez fou et depuis, cela continue d'avoir des répercussions. Après Pasiphaé et le passé, voilà Panthéa et le futur. J'aime toujours ce côté mythologie, mêlé à la magie des sorcières. J'aime également le fait que l'autrice propose une vision moderne du mélange des deux. Quant aux révélations de ce tome, ces rebondissements étaient complètement dingues. Je n'avais pas vu venir un élément et je n'étais pas prête à cela.

Et je terminerais sur la frustration. Oui, une immense frustration. Car l'histoire de Pasiphaé et Phobos avance d'un millimètre en arrière plan (mon coeur saigne pour ça), celle de Panthéa et Aristée n'est pas en reste non plus, je suis complètement dans le déni et j'avoue être plus que curieuse sur Endora et la suite. Mais oui, je ne suis que frustration car j'aime avoir des fins lorsque l'on change de personnages de tomes en tomes et ici, ce n'est pas le cas, donc je suis rongée par l'appréhension tout en ayant vraiment hâte.

En conclusion, une très bonne suite, Liv Stone, je VEUX des fins heureuses pour tout le monde, sinon, je boude. HAHA.