Alors que la saison de Formule 1 s’apprête à tirer sa révérence dans trois Grands Prix, il est également temps de faire nos adieux à la famiglia Adessi. Ce dernier tome, que j’attendais avec impatience, est mon préféré. Pourquoi ? Grâce à Riccardo : ce personnage masculin, arrogant, sûr de lui, et délicieusement agaçant.

Et si vous preniez votre courage à deux mains ?

De quoi ça parle : Riccardo savoure ces championnats remportés les uns après les autres. Tout est parfait depuis deux ans, et pourtant, lorsqu’il apprend que sa mère est malade, son monde s’écroule. Cette dernière va alors lui demander l’impossible : voir son fils unique marié avant de mourir. Malgré sa réticence à se faire passer la bague au doigt, et parce qu’il ne peut rien lui refuser, Riccardo va tout faire pour dénicher la perle rare. Gabriela Dinazo, community manager pour la Scuderia Adessi, se voit confier la mission de faire de lui le célibataire le plus convoité de l’Italie. Casting, suivi et tri des prétendantes, tout passe par elle. Le seul souci ? Elle se rêve d’être l’heureuse élue. Et si finalement, la seule personne qui puisse vraiment prendre le cœur de Riccardo était celle qui le connaît le mieux ? Encore faudrait-il qu’il s’en aperçoive avant qu’il ne soit trop tard…

Ce que j’ai aimé.. ou pas… : Riccardo Adessi a grandi avec un objectif clair : être le meilleur. Diriger l’une des entreprises les plus prestigieuses d’Italie et mener une écurie de Formule 1 adulée par des milliers de tifosi passionnés. Heureusement, depuis deux ans, tout roule : les pilotes forment une équipe soudée, et malgré les chamailleries enfantines de Riccardo et Emy, leur duo à la tête de l’écurie fait des étincelles. Mais, comme un crash imprévu en pleine course, un simple coup de fil va bouleverser la vie de Riccardo. Celle qui compte le plus pour lui, la femme qui lui a donné sa force et son ambition, est malade. Et il n’est pas prêt à perdre le dernier parent qu’il lui reste. Pourtant, comme toujours, il se montre fort et accepte sa dernière volonté : se marier. Mais trouver la femme parfaite, celle qui sera à la hauteur de son nom, n’est pas si simple. Heureusement, il peut compter sur Gabriela, sa community manager. Italienne pure souche, elle vit, respire et pleure pour la Formule 1. Travailler pour la Scuderia Adessi est pour elle un rêve éveillé. Mais ce qu’elle garde pour elle, c’est son crush inavouable pour Riccardo, ce boss insupportablement séduisant qu’elle côtoie chaque jour. Le hic ? C’est elle qui doit dénicher celle qui saura faire vibrer son patron et elle ne fait pas partie des prétendantes. Entre frustration et petits moments de jubilation (Ah jalousie quand tu nous tiens ! ), elle essaie de cacher ses sentiments, jusqu’au jour où son secret est découvert par June, bien décidée à la pousser à ouvrir son cœur…
Si les deux premiers tomes avaient toujours ce petit détail qui me chiffonnait, ce dernier opus, lui, a su parfaitement répondre à mes attentes. J’ai adoré enfin découvrir Riccardo, ce personnage froid et implacable, dont l’image avait été écornée depuis le début de la série. Ce genre d’homme, impitoyable dans ses décisions, mettant son entreprise au-dessus de tout, a toujours su capter mon intérêt. Pourtant, il va devoir prendre sur lui pour tenter de faire une place à l’une de ses prétendantes. Certes, cela ne sera pas simple, surtout quand il a l’habitude d’être épaulée par Gabriela. Impossible de ne pas s’attacher à elle. Que ce soit lors des courses de F1, dans ses interactions avec ses collègues ou simplement dans sa façon de savourer chaque instant passé au cœur de la Scuderia Adessi. Sa passion pour l’écurie et son dévouement dans son rôle de community manager sont palpables. Entre gérer l’image de l’équipe et colmater les dégâts causés par les bourdes de Lorenzo, son quotidien est déjà bien chargé. Mais cette nouvelle mission ? C’est un vrai défi. Comment aider Riccardo à trouver la femme idéale alors qu’elle est convaincue d’être la bonne personne pour lui ? Gabriela, avec sa gentillesse naturelle, n’en reste pas moins humaine, et j’ai adoré ses petites victoires mesquines face aux prétendantes qu’elle juge incompatible avec son boss. Pourtant, poussée par ses amis (le sont-ils vraiment ? ), elle va devoir prendre son courage à deux mains et risquer de provoquer le plus grand crash dans la tête de Riccardo. Ce que j’ai adoré dans ce tome, c’est cette équipe soudée, toujours prête à se challenger, même si c’est parfois aux dépens de Gabriela. La relation entre elle et Riccardo est un pur slow burn, mais loin d’être frustrante : elle est parfaitement construite, pleine de nuances et de non-dits. Voir Riccardo blessé, hésitant, autant face à la maladie de sa mère que face à ce “quelque chose” qui l’attire irrésistiblement vers Gabriela. Bref, j’ai adoré être au cœur de cette équipe de F1.

@ très vite entre deux chapitres
Psitt ! Pour vous le procurer, c’est par ici. (Re)Découvrez mon avis sur “Clay Johnson” (tome 1) et “Lorenzo Moretti” (tome 2).
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