Auteur : Jo Nesbo
Titre :Le téléphone carnivore
ISBN :9782073020765
Format numerique – Éditions Gallimard
Date de sortie officiel : 5 septembre 2024
4eme de couverture :
Richard Elauved, quatorze ans et mal dans sa peau, est recueilli, après la mort de ses parents, par son oncle et sa tante dans une petite ville où il s’ennuie ferme, ne fréquentant que Tom, bègue et moqué de tous. Le jour où ce dernier se volatilise, on accuse Richard de l’avoir poussé dans la rivière. Personne ne le croit quand il raconte que le téléphone de la cabine publique où il avait entraîné son camarade pour faire des blagues a dévoré l’oreille, puis la main, le bras et… le reste du corps de Tom. Personne sauf l’énigmatique Karen, qui l’encourage à mener une investigation jugée superflue par la police. Envoyé en centre de redressement, Richard réussit à s’enfuir avec la complicité de jumeaux maléfiques et aboutit à un manoir abandonné dans la forêt, où se succèdent des phénomènes paranormaux qui semblent tous dirigés contre lui.
Mon résumé :
Richard est un jeune homme mal dans sa peau, il a été recueillit par son oncle et sa tante à la mort de ses parents, il se retrouve dans une petite commune où il s’ennuie ferme. Ses seules fréquentations sont Tom, un adolescent du même âge qui souffre de bégaiement et Karen qui lui voue une très belle amitié et semble prendre au sérieux tout ce que Richard lui raconte.
Un jour, Tom disparaît, tout semble accusé Richard, en effet, c’est la dernière personne avec qui Tom a été aperçu et ils se promenaient tous les deux le long de la rivière, dans laquelle Tom semble avoir disparu, mais Richard est catégorique, Tom a été aspiré par le téléphone public.
Au début de ma lecture, j’ai eu le sentiment de lire un livre de Stephen King, tant par le style que par l’originalité de l’histoire, j’ai beaucoup aimé cette histoire qui sort vraiment de l’ordinaire tant la finalité est vraiment plus d’inattendue.
Le téléphone carnivore est un roman du dévoilement. On commence dans une atmosphère typique d’un slasher d’horreur, avec ce téléphone qui bouffe les ados et les jeunes Richard et Karen aussi typiques du genre. Puis on bascule progressivement vers autre chose, avec le personnage de Richard comme guide, visiblement victime d’un trauma qui l’a conduit à l’asile (on finit par penser à Shutter Island de Lehane). Je vous laisse découvrir. Nesbo se sort en tout cas très bien de l’exercice qui offre différents niveaux de lecture, sans compter le twist final. Beaucoup adoreront ce roman, pour de bonnes raisons.