L’Iconoclaste – 2024 – 289 pages
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Jessie est une mère au bout du rouleau, elle passe sa vie à se faire du souci pour son fils aîné Marco, sur qui elle n’a plus aucune prise, plus aucune autorité. Il lui échappe, lui parle mal, se drogue, sèche les cours. Chaque discussion devient une confrontation. Après une disparition de trois jours, il l’appelle un soir à l’aide. Il est à une fête et il a besoin que sa mère vienne le chercher. Il n’explique pas pourquoi.
« Je sais que c’est du passé tout ça, que le passé s’en va en laissant des souvenirs, et que les souvenirs ça ne sert à rien, à part pleurer sur les morts et ceux qui ont changé. »
Les hommes manquent de courage est un roman inspiré de l’histoire vraie d’une femme, que j’ai d’abord entamé par curiosité… et puis, je n’ai plus réussi à le lâcher. L’écriture cinématographique est addictive, magnétique. C’est un roman que j’ai lu en apnée, voulant à tout prix connaître le fin mot de l’histoire. J’ai aimé ce portrait de femme aux multiples failles et les réflexions sur la famille, la filiation, le poids du passé, ce que l’on transmet à ses enfants sans le vouloir. Les regrets, la charge des souvenirs. J’ai trouvé ce texte à la fois puissant et très émouvant.