Titre : L’amour vache
Auteur : Bones Vercetti
Edition : Hugo New Romance
Genre : Romance
Pages : 345
Parution : 4 décembre 2024
Malheureusement pour Tamara le verdict est sans appel : son entreprise vient d’être placée en redressement judiciaire. Le compte à rebours est lancé, elle n’a plus que quelques mois pour sauver l’exploitation laitière, le trésor familial. Plus d’échappatoire possible, elle doit tout avouer à ses proches. Pour ne rien arranger, sa rencontre avec le mandataire judiciaire tenant désormais son avenir entre ses mains est pour le moins explosive… Amaury ne veut pas de ce dossier que lui impose son père, pourtant, contraint et forcé, il quitte ses habitudes citadines pour se confronter à la vie agricole, qui lui réserve quelques surprises… Alliés contre leur gré, Tamara et Amaury vont devoir apprendre à travailler ensemble pour éviter le pire. Entre piques, soutien et rapprochement, ne basculeraient-ils pas peu à peu vers l’amour vache ?
Merci Hugo New Romance
Une romance sur l’agriculture, banco, j’adore, c’était même une des sorties Hugo que j’attendais le plus en cette fin d’année. Je n’ai pas été déçue, bien au contraire, je ne m’attendais pas à ça, c’est une très bonne surprise.
Tamara est agricultrice, elle a une ferme de soixante vaches laitières, mais sa situation est compliquée. Le couperet vient de tomber : redressement judiciaire. À cause de la sécheresse, elle s’est endettée pour nourrir ses vaches. Elle va donc se retrouver avec un mandataire judiciaire pour l’aider à éviter la liquidation de sa ferme, qu’elle a héritée de ses parents. Ce mandataire, c’est Amaury, plus habitué à la ville et au luxe qu’à la boue et aux bouses de vaches.
Entre eux, c’est électrique du début, tous les opposent et pourtant, ils vont devoir s’allier pour sauver l’exploitation…
Un sifflement résonne dans les airs. Après le taureau de l’autre jour qui rapplique comme un épagneul, aujourd’hui c’est un troupeau entier qui déboule en beuglant. Une vache n’est pas vraiment un animal effrayant. Cependant, je dois admettre qu’en voir une cinquantaine rappliquer, ça flanque un peu les pétoches
J’ai adoré cette lecture, je m’attendais à quelque chose de plutôt léger et drôle (ça l’est évidemment) mais cette histoire, c’est beaucoup plus que ça finalement.
J’ai adoré les personnages, même si j’ai préféré l’héroïne Tamara. Des héroïnes comme ça, on n’en croise pas dans toutes les romances. Tamara, c’est une forte tête qui n’a aucun filtre, elle sort tout ce qui lui passe par la tête et peu importe à qui. C’est un vrai ours dans le corps d’une jeune femme, elle est bourrue, rentre dedans et ne se laisse pas faire. Mais Tamara a un très bon fond, elle est généreuse, loyale et a beaucoup de belles valeurs. Surtout dans son travail, j’ai trouvé ça vraiment bien, à l’heure des fermes industrielles, Tamara aime vraiment ses vaches et fait tout pour leur bien-être. D’ailleurs, elle préfère souvent la compagnie des animaux à celles des humains, l’amour de sa vie, c’est Tantor son chien fou de cinquante kilos.
J’ai aussi aimé le personnage d’Amaury, il peut être un poil énervant au début de l’histoire, avec ses airs hautains et ses mocassins tout propres. Mais Amaury est un héros qui a également un très bon fond, il est plutôt sensible, c’est pour ça qu’il a du mal à gérer les dossiers de redressement. J’ai eu mal au cœur pour ce personnage qui est maltraité par son père qui est aussi son patron. J’aurais bien aimé que Tantor en fasse son casse-croûte d’ailleurs, cet homme est absolument horrible. Heureusement, son fils n’est pas du tout comme lui, il va se battre dès le début pour aider Tamara. Il m’a touché, dans son manque d’amour et ses questionnements.
J’ai beaucoup aimé la romance entre les deux héros, c’est un ennemis to lovers avec deux héros que tout oppose. Même si la communication entre les deux est un peu compliquée au début, principalement à cause du caractère de Tamara, ils vont progressivement s’écouter, se comprendre et se soutenir. La romance met un peu de temps (beaucoup même, je dirais) mais ça ne m’a pas dérangé, c’est très cohérent avec le contexte. J’ai savouré le moment, où, enfin, les deux héros abaissent leurs barrières et laissent parler leurs sentiments.
Ce que j’ai particulièrement aimé dans cette histoire, c’est tout ce qui touche le métier de Tamara. Je ne pensais pas que l’autrice aurait mis autant de profondeur sur cette partie-là de l’histoire. Et c’est vraiment ce qui fait tout, je trouve. L’autrice nous parle de la difficulté du monde agricole, de la météo qui détruit les cultures, du prix du lait qui est au ras des pâquerettes et de la difficulté pour ceux qui nous nourrissent de s’en sortir. Je trouve ça juste génial de retrouver ça dans une romance, tout est vrai, tout est juste et il faut vraiment en parler parce que ce n’est pas normal. Merci à l’autrice d’en avoir si bien parlé.
D’ailleurs, j’ai adoré la plume de l’autrice que je découvre complètement avec ce livre. Elle est fluide, drôle et addictive. Elle a un petit, je ne sais quoi qui m’a complètement conquise, je surveillerai ses prochaines parutions…
Nous vivons dans une société où le bien-être humain passe après le business, le bien-être animal est donc tout en bas de la liste. C’est triste mais c’est ainsi que fonctionne le monde.
Coup de cœur pour cette romance qui a pour thème l’agriculture. C’est léger, drôle, mais en même temps, c’est fort et percutant. Ce livre, c’est bien plus qu’une romance, l’autrice a choisi de parler des difficultés du monde agricole, c’est très réaliste et c’est génial d’en parler. Les personnages sont très attachants, l’héroïne à un fort caractère et aucun filtre pour mon plus grand plaisir, le héros est touchant. Une magnifique romance qui prend son temps et qui part d’un ennemies to lovers avec des héros qui ont un peu de mal avec l’amour. Un chien qui m’a fait fondre, l’histoire ne serait pas la même sans Tantor, ni sans les Prospérine et les autres vaches de Tamara. J’ai adoré la plume de l’autrice, elle est fluide, drôle et addictive, je suis complètement conquise.