Résumé :Une âme brisée est dangereuse. Elle n’a plus rien à perdre.
Astoria n’a jamais eu aucun contrôle sur sa vie. Son futur est tracé, son mariage arrangé scellé. Condamnée à épouser un homme qu’elle n’aime pas, Astoria est submergée par une rage dévastatrice et un besoin vital de libérer ses pouvoirs. Mais c’est impossible. Dans l’empire de Midlands, les hommes sont aux commandes, et les Gouverneurs dirigent et tirent les ficelles pour atteindre leurs ambitions politiques. Les femmes n’ont pas voix au chapitre et doivent restreindre leur utilisation de la magie. Enfin, c’était le cas… jusqu’à ce qu’elle fasse un pacte avec lui. Cet homme – ou plutôt cette ombre ténébreuse – sorti du puits. Si ses traits sont invisibles, sa voix grave a le don d’apaiser l’âme d’Astoria. Malgré son arrogance exaspérante, il semble en savoir beaucoup sur la manière de faire tomber les Gouverneurs. Afin de prendre sa revanche sur cette société inégalitaire et pourrie jusqu’à la moelle, Astoria va devoir lui faire confiance. Quitte à ce que cela se retourne contre elle et l’expose à des dangers bien plus mortels…
Mon avis :TW = Des scènes de violences physiques et psychologiques ; Des scènes mentionnant des troubles mentaux et des pensées suicidaires ; Des scènes sensuelles explicites ; Une scène de viol.

Le potentiel de l’histoire rend la lecture addictive. Cela dit, les inégalités dans la maturité de l’écriture tout au long du récit rendent parfois la lecture laborieuse. J’ai annoté les passages où l’écriture m’a semblé immature : c’était la seule manière de rester "dans" l’histoire.

Cela étant, l’autrice nous propose une intrigue résolument féministe, abordant l’inégalité de genre dans la filiation. Elle y associe une quête de reconnaissance et d’émancipation, saupoudrée d’appât du gain et de recherche de l’amour parental. C’est complet, complexe, et les ficelles sont tirées avec subtilité, ce qui rend l’intrigue surprenante.

Malgré ces qualités, je ne suis pas certaine de lire la suite.

Au plaisir.

Aux survivantes : On vous croit. Toujours. #MeToo.

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