
Titre : Filles d’Irlande, tome 2 : Les Héritières de Deverill
Auteur : Santa Montefiore
Édition : Verso
Genre : Historique
Pages : 544
Parution : 6 décembre 2024


Irlande, 1925. Sur les vertes collines de West Cork, le château de Deverill a été brûlé par les rebelles. Mais la jeune et nouvellement riche Celia Deverill est déterminée à rendre sa splendeur d’antan à la demeure de ses ancêtres, et ainsi à restaurer le berceau de tous ses souvenirs d’enfance en compagnie de sa cousine Kitty et de leur amie Bridie Doyle.
De leur côté, Kitty, mariée à un autre, se languit toujours de Jack O’Leary, l’amour qu’elle ne pourra jamais avoir, et Bridie, devenue la coqueluche des cercles mondains new-yorkais, reste hantée par son passé et songe à se venger de ceux qui l’ont autrefois lésée.
Alors que chacune de ces trois filles d’Irlande doit affronter ses propres démons et des forces qui les dépassent, le monde lui-même s’apprête à s’écrouler…

Merci Verso
/!\ Tome 2, risque de spoil /!\
Après avoir adoré le premier tome de cette saga, il me tardait de lire le second tome, j’ai adoré ma lecture, peut-être un tout petit peu moins que le premier, mais j’ai passé un super moment avec ce livre et je suis ravie d’avoir retrouvé les personnages.
Nous reprenons l’histoire juste au moment où le premier livre s’arrête, j’ai donc été directement emporté dans l’histoire.
Après l’incendie du château, les Deverill sont plongés dans le désespoir, surtout depuis le décès de leurs aînés. Ils ne sont pas en mesure de faire renaître le château de ses cendres. Heureusement, c’est Célia Deverill et son mari Archie, de la branche de Londres qui va racheter le château et en faire un château incroyable.
L’Irlande était le seul amour sur lequel elle pouvait compter.
Ce tome est donc encore une fois axé principalement sur les trois filles d’Irlande que nous avions découvert dans le premier tome : Kitty, Célia et Birdie. Dans ce tome, encore une fois, elles vont toutes les trois devoir affronter les obstacles de la vie.
J’ai encore une fois adoré Kitty, ma préférée des trois depuis le début, même si je l’ai trouvé moins présente, je pense que ce tome est beaucoup plus axé sur Célia, peut-être que chaque tome se concentre sur une des filles plus particulièrement (réponse dans le tome 3). Mais elle me touche particulièrement, je ne sais pas pourquoi.
Célia est une héroïne que je n’avais pas beaucoup appréciée dans le premier tome, mais je dois dire qu’ici, ma vision sur elle a changé. Elle a énormément évolué dans cette histoire, il faut dire que la vie ne l’a pas épargné pendant ces années-là. Mais Célia a su renaître de ses cendres, comme elle l’a fait pour le château, elle s’est relevée, a avancé et est devenue courageuse. Une magnifique évolution pour celle qui était la plus superficielle des trois filles.
Birdie est égal à elle-même, comme dans le premier tome, j’ai beaucoup de mal avec cette héroïne. Elle voit le mal partout et ne pense qu’à se venger. Même si elle a vécu des drames qui, même de nombreuses années après, la font encore souffrir, j’ai du mal avec la mentalité de cette héroïne.
En-tout-cas, les trois héroïnes sont maintenant des adultes, elles doivent faire des choix et protéger leurs familles. J’aime beaucoup cette façon de les suivre à travers les années, je trouve que c’est vraiment ça qui fait le charme de cette saga. Les années défilent à un rythme effréné, mais c’est toujours un plaisir de les suivre. Dans ce second tome, nous avons en plus le point de vue de Barton Deverill, celui qui a fait construire le château de Deverill et aussi celui qui a été maudit, lui et tous les futurs barons Deverill.
Dans ce tome, il y a toujours beaucoup de personnages secondaires dont on a parfois le point de vue, comme Grace, Harry ou encore Martha, qui apparaît pour la première fois. J’ai d’ailleurs adoré découvrir l’histoire de la petite Martha et j’ai hâte de suivre la suite de ses aventures et de ses recherches.
D’ailleurs, on retrouve aussi, bien évidemment, nos fantômes préférés, en plus des nouveaux, ceux qui sont décédés dans le premier tome. C’est un vrai plus pour moi d’avoir ce brin de fantasy dans l’histoire, c’est ce que j’avais adoré dans le premier tome et c’est encore un plaisir de le retrouver ici.
Comme dans le premier tome, l’histoire est très présente dans cette saga. Après la guerre d’indépendance et la Première Guerre mondiale dans le premier tome, nous sommes ici dans des années plus calmes. Le seul événement qui va venir perturber les Deverill, principalement ceux de Londres, c’est le crack boursier de 1929.
Encore une fois, il y a beaucoup de rebondissements et de secrets de famille dans ce tome. J’ai malheureusement trouvé quelques longueurs (un peu plus que dans le premier) mais l’histoire reste plutôt dynamique avec la multitude de points de vue et ses rebondissements qui laissent sans voix.
Je n’ai pas forcément compris certains choix de l’autrice, comme le voyage de Célia à la fin de l’histoire, j’ai trouvé ça un peu long et je n’ai pas vraiment compris l’intérêt, j’ai trouvé ça un peu trop. Mais ça ne m’a pas empêché de savourer ma lecture.
Tout brillait, et rien n’attirait. Le charme avait été consumé par l’incendie, et l’occasion de le recréer avait été manquée par une jeune femme dont l’inspiration reflétait la nature superficielle. La chaleur douce de l’amour, qui ne s’achète pas, avait été remplacé par des choses qui ne s’acquièrent qu’avec de l’argent.
J’ai passé un très bon moment avec ce second tome, j’ai voyagé en Irlande, à New-York et même en Afrique du Sud. J’ai peut-être un peu moins retrouvé l’ambiance irlandaise du premier et j’ai trouvé un peu de longueurs, mais j’ai néanmoins beaucoup apprécié ma lecture. Je suis ravie d’avoir retrouvé les trois héroïnes, ces trois filles d’Irlande qui sont maintenant des adultes. Ce tome est un peu plus centré sur Célia, je pense, on voit moins Kitty, j’ai trouvé ça dommage, c’est ma préférée. Mais l’évolution de Célia, la fille un peu frivole qui va connaître bien des obstacles et qui va trouver en elle cette force des Deverill, m’a impressionnée. Il y a toujours ce brin de fantasy que j’avais adoré dans le premier, il y a beaucoup de personnages secondaires qui sont indispensables à l’histoire. J’ai adoré tous ces points de vue, ça dynamise énormément l’histoire, sans parler des nombreux rebondissements qui m’ont laissé sans voix. Le côté historique est un peu moins présent, ce qui est normal, il ne s’est pas passé grand-chose ces années-là. J’ai vraiment hâte de découvrir le troisième tome qui se déroulera pendant la Seconde Guerre mondiale, une époque que j’aime beaucoup retrouver dans les livres. J’ai hâte de connaître la suite des événements de ces trois filles d’Irlande et de la famille Deverill surtout avec cette fin…