
Titre : Les Amants du Silence
Auteur : Caroline Mertz
Édition : Autoédité
Genre : New Romance historique
Parution : 7 février 2025


Paris, mai 1944. Sous l’Occupation, Iseut mène une vie dangereuse. Réfugiée dans la capitale après avoir fui sa Moselle natale, désormais annexée au Reich, elle œuvre pour la résistance. Au cours d’une mission, son monde bascule lorsqu’elle croise Tristan, son amour de jeunesse qu’elle n’a pas revu depuis son adolescence.
Tristan n’est plus le jeune homme insouciant qu’elle a aimé autrefois. Désormais soldat de la Wehrmacht, il travaille pour les services de renseignements allemands, établis au Lutetia. Face à lui, Iseut doit choisir entre le fuir ou affronter les sentiments qu’elle croyait enterrés.
Alors que Paris bruisse des prémices de la Libération, leur passion renaît, aussi intense que périlleuse. Comment s’abandonner à un amour interdit défiant ses valeurs ? Entre trahison et espoir, ils devront braver les lignes ennemies. Attention, tout peut arriver dans une ville aux apparences trompeuses, où les cœurs vacillent entre devoir et désir.
Jusqu’où iriez-vous pour sauver l’amour de votre vie ?
Merci à l’autrice
Après avoir lu deux livres de cette autrice, sur à peu près les mêmes thèmes, j’ai évidemment voulu découvrir celui-ci.
Encore une fois, l’autrice m’a plongé dans l’ambiance de la Seconde Guerre mondiale. Je l’ai trouvé un peu moins présente cette ambiance, même si j’ai quand même eu quelques coups de stress et quelques coups au cœur.
C’est ce que le nazisme fait aux gens, il les ronge de l’intérieur, les pourrit jusqu’à la moelle, sans omettre de détériorer leur sens de la morale.
Dans cette histoire, j’ai trouvé la romance un peu plus présente que dans les deux précédents que j’ai lus. D’ailleurs, j’ai beaucoup aimé cette romance, une histoire de seconde chance et de premier amour, c’est clairement ce que je préfère.
J’ai beaucoup aimé les héros, je me suis pas mal attachée à eux.
Iseut est une femme forte que la vie n’a pas épargnée, après la mort de son père, elle est bien décidée à tout faire pour contrer les Allemands. Elle quitte sa Moselle natale pour aller à Paris sous une nouvelle identité, prend des cours et s’engage dans la résistance. Elle participe à plusieurs grosses actions avec les autres membres de son groupe. Je l’ai trouvé vraiment courageuse, même si elle a peur, elle y va quand même, son envie de vengeance est la plus forte. J’ai aimé son rôle dans le groupe de résistant, c’est souvent elle qui temporise, celle qui se pose et réfléchit. Elle m’a également touché par rapport aux sentiments qu’elle a pour Tristan, celui qu’elle connaît depuis qu’elle est enfant et qu’elle a aimé une fois adolescente.
J’ai aussi aimé Tristan, ce soldat allemand qui a grandi en France, il est partagé entre ces deux patries, et n’espère qu’une chose, que la guerre prenne fin le plus rapidement possible. Il n’a pas choisi de devenir soldat, encore moins ce qu’il a dû faire pour survivre. Alors en retrouvant Iseut, il va collaborer avec la résistance française. Il fait d’une pierre deux coups, protéger celle qu’il aime et enlever une toute petite part de sa culpabilité face à ce que les Allemands font subir aux Français.
J’ai beaucoup aimé la romance, on ressent tout de suite tout l’amour qui unit les deux héros. Séparer par les kilomètres, puis par la guerre. Ils sont dans des camps ennemis et pourtant, ils vont se retrouver comme s’il ne s’était jamais quitté. Leur amour est pur et sincère, toujours dans le respect et la bienveillance. Le seul petit bémol pour moi, qui est encore une fois très personnel, ce sont les nombreuses scènes érotiques, ce qui n’est pas vraiment mon truc.
J’ai trouvé que ce livre changeait vraiment des autres que j’ai lus de l’autrice, peut-être un peu plus léger, j’aurais aimé être plongé un peu plus dans la résistance, même si c’est déjà vraiment pas mal. C’est une époque qui me fascine, et je sais que l’autrice fait beaucoup de recherche pour écrire ses histoires. Il y a aussi un léger changement dans le fond de l’histoire que j’ai adoré, cette fois, nous avons un bout de l’histoire qui se passe en 1999, c’est à cette période qu’Iseut raconte à sa petite fille l’histoire de sa vie dans ses années parisienne. J’ai beaucoup aimé ce contexte qui m’a fait me poser beaucoup de questions, j’attendais certaines révélations avec impatience et je n’ai pas été déçue.
Je n’ai jamais cessé de penser à toi, Iseut. Même dans les ténèbres de la guerre, tu étais ma lumière.
J’ai passé un très bon moment avec cette lecture, un livre sur la Seconde Guerre mondiale, sur la résistance et sur un amour interdit, la spécialité de l’autrice. Ici, nous sommes sur une histoire de seconde chance et de retrouvailles, entre une résistante française et un soldat allemand qui a grandi en France. J’ai beaucoup aimé la romance, elle est très belle, sincère et bienveillante, on sent l’amour qui unit les deux personnages, même dans les difficultés de la guerre et dans l’adversité. Le seul petit bémol pour moi, et c’est très personnel, ce sont les trop nombreuses scènes érotiques. J’ai trouvé cette histoire un peu plus légère que les autres, ce qui change un peu, mais c’est bien aussi, et surtout, j’ai aimé ce contexte de double temporalité que je n’ai pas retrouvé dans les deux précédents. Le contexte de la guerre est bien présent et celui de la résistance également. Si vous aimez les romances d’amour interdit et les romances sur le thème de la guerre, n’hésitez pas, je suis sûr que vous aimerez ce livre.