Dans le Figaro Littéraire du 6 février plusieurs annonces intéressantes. Publication des nouvelles de jeunesse inédites de Tennessee Williams (Nouvelles de jeunesse chez Robert Laffont) et réédition chez le même éditeur de Le Printemps romain de Mrs Stone paru en 1950, épuisé et devenu introuvable. Un nouveau Michael Connelly chez Calmann-Lévy, A qui sait attendre. Maintenant qu’Harry Bosch est vieux et de santé fragile, devant se ménager, c’est sa fille Maddie et Renée Ballard qui vont enquêter, remettant au goût du jour le Dahlia Noir ! « Un Connelly au sommet de son art ! » Oh ! Oh ! Par ailleurs, Dan Brown est de retour, l’inoubliable auteur du Da Vinci Code, revient le 9 septembre aux Editions Lattès avec Le Secret des secrets, où « le professeur Langdon est confronté à une situation des plus périlleuses à Prague. »
Dans l’édition du 13 février, un article sur le conflit entre Amazon et l’Etat concernant les frais de livraisons, avec une demi-victoire du premier face aux libraires. « Le Médiateur du livre a arbitré le conflit visant le géant de l’e-commerce, accusé de contourner la loi Darcos. » « En résumé, le médiateur considère que la possibilité d’une livraison gratuite prévue par la loi, quoique visant initialement le cliqué-retiré en librairie, peut s’appliquer à l’offre d’un vendeur en ligne comme Amazon, mais sous strictes conditions », Amazon devra se contenter d’exercer cette faculté de retrait gratuit dans les seuls points de collecte dont il dispose au sein de magasins commercialisant des livres, avec guichets et caisses… « La balle est désormais dans le camp d’Amazon. S’il refuse de se conformer à l’avis du Médiateur, l’affaire a de fortes chances de se déplacer sur le terrain judiciaire. » A suivre… Dans cette même édition et pour en revenir aux nouveautés littéraires, je remarque un roman de Chris Offutt, La Loi des collines (Gallmeister) polar avec Mick Hardin revenu aider sa sœur policière, mais je reste perplexe car ça me semble trop proche d’un roman précédent, Les Gens des collines. Bizarre, bizarre… ? Attardons-nous plutôt sur Point de fuite, roman de Thomas Gayet chez Harper-Collins qui « s’inspire de la vie de Dominick Arduin, Finlandaise disparue lors d’une expédition dans l’Arctique en 2004 ». « A travers l’abnégation d’Alix, sa folie peut-être, Thomas Gayet nous confronte à une question : jusqu’où est-on prêt à aller pour croire en ses rêves ? » « Alix devient un fantôme, un songe, un fantasme. Elle n’a pas fini de nous hanter. » Le quotidien du 13 février annonce la sortie posthume du dernier roman écrit par Robert Coover, Mascarade (Quidam), où l’écrivain décédé l’an dernier, offre un « texte qui sanctionne et célèbre, dans un même éclat de rire, avec une formidable ardeur, l’absurdité du monde et son absence de sens. » Je note cette référence.
Dans Le Monde du 7 février, un bouquin attire favorablement mon attention. Tu as amené avec toi le vent (Bourgois) de l’Equatorienne Natalia Garcia Freire. Un roman très court qui « mêle réalisme magique et horreur pour mettre en scène une odyssée fantasmagorique au cœur d’une nature troublante ».
Courrier International n° 1788 propose un long papier sur la littérature du cordel. Quoi-t-est-ce me demanderez-vous certainement ? Au Brésil, « Apparue au XIXème siècle cette littérature de colportage a longtemps été le seul média d’information et de divertissement. Elle se réinvente aujourd’hui. » Il s’agit d’une « poésie traditionnelle publiée en livrets que les colporteurs exposaient à la vente accrochés à des cordes à linge (d’où leur nom). » C’est « un des piliers de la culture du Nordeste. Ces poèmes en vers, écrits en langage simple, présentent des rimes recherchées et une métrique parfaite. Ils sont imprimés sur du mauvais papier journal au format in-quarto et ornés en couverture de gravures sur bois. »