Le jeu du bonheur a commencé comme ça – Julien Aime

bonheur commencé comme Julien Aime

Titre : Le jeu du bonheur a commencé comme ça

Auteur : Julien Aime

Édition : Eyrolles

Genre : Contemporain / Feel Good

Pages : 390

Parution : 13 mars 2025

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Qui n’a jamais rêvé de dire ses quatre vérités à sa (belle)-mère, son boss, son mari, son voisin ou un proche ? D’enfin donner libre cours à ses envies ?
Pour fêter le divorce de leur meilleure amie Sarah, Marie et Karine l’emmènent au Pays basque pour un week-end de folie et de lâcher-prise. À l’endroit même où elles ont fêté leur baccalauréat, il y a vingt ans. Au cours de leur séjour, elles décident de jouer à un jeu : être 100 % elles-mêmes, ne plus réfréner la moindre de leurs idées. Le résultat les enthousiasme tellement qu’elles choisissent de poursuivre l’expérience une fois de retour chez elles : enfin, elles vont dire tout ce qu’elles pensent vraiment à leurs familles, collègues, mari, boss, proches… pendant une semaine. Un jeu de la vérité qui, entre non-dits, rancoeurs et révélations explosives, pourrait bien bouleverser leurs vies pour toujours.
Le jeu du bonheur commence maintenant. Êtes-vous prêts à vous lancer ?

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Merci Eyrolles

C’est mon troisième livre de Julien Aime et je dois dire que j’aime toujours autant sa plume. J’ai peut-être même préféré celui-ci aux deux autres que j’ai lu, il m’a plus parlé, plus touché.

Ici, c’est l’histoire de trois copines, Marie, Karine et Sara, mais on suit l’histoire du point de vue de Marie, alias Sainte-Marie.

Les trois copines partent pour un week-end ensemble au Pays Basque pour fêter le divorce de Sara. Dans le train qui les conduit à destination, Karine lance un défi à ses copines, toujours dire ce qu’elles pensent, être vraiment sincère avec soi-même. Un défi loin d’être évident, surtout pour Marie qui dit toujours oui à tout et se laisse constamment marcher sur les pieds, que ce soit à la maison ou au travail.

Entre souvenirs, fêtes, plage et alcool, les filles vont également se remettre en question grâce au défi lancé par Karine.

Les réseaux sociaux sont la vitrine de tout ce qu’on n’est pas, tout ce qu’on n’a pas. C’est une usine à jalousie, dépression et pensées suicidaires.

J’ai totalement dévoré ce livre, je ne savais pas réellement à quoi m’attendre en commençant cette histoire. J’y suis allé les yeux fermés, sachant que j’aime beaucoup la plume de l’auteur, mais je ne m’attendais pas à autant aimer, autant me reconnaître dans l’héroïne.

Je me suis beaucoup attaché à Marie, plus qu’aux deux autres, forcément, c’est elle que l’on va suivre. Mais c’est surtout parce que je me suis beaucoup retrouvé dans cette héroïne qui s’oublie pour faire plaisir aux autres, pour plaire aux autres. Elle ne sait pas dire non et se retrouve submergée. Dans son nouveau travail, elle n’est pas respectée par la hiérarchie exclusivement masculine, elle la petite assistante qui dit oui à tout, même à faire du travail pendant ses jours de congés. Et à la maison, c’est pareil, son mari ne fait strictement rien, aucune tâche ménagère, ils ne s’occupent pas de leurs deux enfants et ne regarde même plus sa femme. Franchement, j’ai haï ce personnage de toutes mes forces. Durant toute ma lecture, le « Quitte-le !!!! » résonnait très fort dans ma tête. J’ai beaucoup aimé l’évolution de Marie pendant l’histoire, grâce à cette histoire de défi, elle va progressivement changer. Elle va demander des comptes à sa mère, s’expliquer avec sa belle-mère et surtout, elle va confronter son mari à leurs problèmes. Sainte-Marie va arrêter de dire oui à tout, de faire la boniche pour un mari qui se pense encore célibataire sans enfant. Marie, c’est une warrior, elle a peur de dire non, peur de s’imposer, mais elle est malheureuse et est bien décidé à briser ce cercle quoi qu’il en coûte…

Tu te rendras compte que tes décisions, même les plus simples, peuvent redéfinir ta place dans le monde et changer la dynamique autour de toi. Et quand se présentera un choix important devant toi, ton cerveau sera suffisamment entraîné pour juger tout seul.

J’ai bien aimé les deux autres héroïnes également, même si j’ai trouvé Karine un peu trop rentre dedans et parfois un peu méchante. Sara, elle est plus difficile à cerner, mais elle très touchante, un peu le même caractère que Marie, une partie de sa vie et de son histoire m’a beaucoup touchée.

En-tout-cas, elles forment un sacré trio et les reines m’ont beaucoup touché, elles sont toujours unies, toujours là les unes pour les autres, même dans les moments les plus difficiles. Elles sont inséparables, pourtant, elles sont toutes très différentes. Cette magnifique amitié est la base de cette histoire, elles m’ont fait rire et m’ont émue.

Ce livre, c’est aussi une histoire qui fait réfléchir, un brin développement personnel très bien abordé, sans en faire trop, avec beaucoup de bienveillance. Ici, il est question de se choisir, de s’affirmer, de ne pas subir sa vie. Il faut parfois dire non, quitte à passer pour une égoïste, il faut toujours se choisir pour être bien dans sa peau et heureux dans sa vie.

Cette histoire, c’est également une ode aux femmes, un poil féministe (très très positif pour moi). Ici, on parle des femmes dans la société, de l’acceptation de son corps, de maternité, de différences entre les hommes et les femmes, de charge mentale des femmes. Bref, j’ai trouvé ça très bien abordé, très juste. Ce livre rappel le combat que nous devons mener pour l’égalité entre les hommes et les femmes, et on a vraiment besoin de livre comme ça. Merci à l’auteur d’en avoir si bien parlé.

L’auteur nous parle aussi de la société en général, des réseaux sociaux, du manque de communication.

J’ai également été plongé dans les années 90 grâce aux souvenirs des filles, des chansons, des modes de vie de cette époque, un vent agréable de nostalgie souffle sur cette histoire.

Voilà comment j’ai été entraînée dans cette histoire. À cause de l’existence des wagons-bars. D’un gamin roux qui n’était sans doute pas de son père. Et d’une meilleure amie complètement déjantée.

J’ai adoré cette histoire, je me suis beaucoup retrouvé dans le personnage de Marie, celle qui ne sait pas dire non et qui gâche sa vie. J’ai adoré suivre ces trois copines dans leur petit week-end au Pays Basque (dépaysement assuré). J’ai adoré ce défi de devenir soi-même, de ne plus se forcer à faire toutes ces choses qu’on ne veut pas, de toujours dire ce qu’on pense. Il y a un brin de développement personnel dans cette histoire, mais qui est discret, un peu caché dans la vie des héroïnes, en tout cas, moi, il m’a fait beaucoup réfléchir sur ma propre vie. Cette histoire, c’est une ode à l’amitié, avec les reines, ces trois amies inséparables qui sont toujours là l’une pour l’autre dans les bons comme dans les mauvais moments. Quelques références aux années 90 qui font souffler un agréable souffle de nostalgie. Mais surtout, pour moi, ce livre est une ode aux femmes, un poil féministe tout comme il faut. Un rappel que l’égalité entre les hommes et les femmes ce n’est pas encore pour aujourd’hui. Mais cette histoire nous rappelle surtout qu’il faut parfois être un peu égoïste qu’il ne faut pas se laisser faire, que notre vie est importante et qu’il ne faut pas la négliger juste pour plaire aux autres.


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