Je ne vais pas vous mentir, j’abordais ce tome avec une petite appréhension. Kerrigan et moi, ce n’était pas vraiment l’amour fou dans les tomes précédents. Et pourtant, ce personnage que je trouvais fade ou agaçant s’est révélé bien plus profond et attachant que je ne l’imaginais. J’ai adoré !

Et si les apparences étaient trompeuses ?

De quoi ça parle : Il menace de faire couler son empire. Elle est déterminée à lui rendre coup pour coup.
Kerrigan achète et rénove des biens avant de les revendre, soutenue par son mentor et investisseur. Sa vie se retrouve toutefois bouleversée quand celui-ci décède de façon tragique. Son petit-fils, Pierce, hérite de l’entreprise et donne trente jours à Kerrigan pour rembourser l’argent qui lui a été prêté. Craignant de tout perdre, elle se rend à son chalet en pleine montagne pour négocier. Une tempête de neige s’abat alors sur la région, la contraignant à cohabiter avec l’homme d’affaires. Au fil des jours, Kerrigan découvre une autre version de Pierce. Sous son air arrogant, le milliardaire s’avère attachant voire irrésistible. Attirée malgré elle, Kerrigan s’interroge : est-il là pour voler ses rêves ou pour voler son cœur ?

Ce que j’ai aimé… ou pas… : La famille de Kerrigan vit à Calamity depuis toujours. Et si elle le voulait, elle pourrait couler des jours tranquilles grâce à la concession de son père. Mais non. Kerrigan a des projets, de l’ambition et un penchant pour les placements immobiliers un peu trop enthousiastes. Heureusement, elle avait un ange gardien : Gabriel, un prêteur généreux aux airs de bon samaritain, toujours prêt à fermer les yeux sur les mensualités en retard. Et c’était plutôt pratique, parce que ses finances sont quelque peu hasardeuses : Investissements précipités + rentrées d’argent irrégulières dans une ville touristique = combo perdant. Mais, voilà que son protecteur meurt sans prévenir personne de leur petit arrangement. Et comme un malheur n’arrive jamais seul, son petit-fils, Pierce, débarque à Calamity, bien décidé à récupérer l’intégralité des prêts, le tout en 30 jours ! Après une confrontation musclée en pleine rue, qui alimente illico les potins du coin, Kerrigan tente le tout pour le tout : coups de fil, mails, passage (un peu forcé) dans sa chambre d’hôtel… Rien n’y fait. Pierce est froid, inflexible et bien décidé à ne pas se laisser attendrir par la jolie entrepreneuse fauchée. Pire : il connaît l’importance que Kerrigan avait pour son grand-père, et ça ne fait que le braquer davantage. Mais quand une tempête de neige les force à se côtoyer de plus près, les principes s’étiolent et les regards changent. Il n’est pas question de sentiment, juste de quelques jours de plaisir. Rien de plus. Enfin, en théorie.

J’ai passé un excellent moment de lecture avec Kerrigan et Pierce. Entre eux, le lien est évident et leurs interactions font des étincelles ! La proximité forcée sert ici de catalyseur à une attirance qu’aucun des deux n’est prêt à assumer. On est clairement dans un enemy to lovers version adulte, et pour une fois, les personnages agissent en conséquence. Pas de réactions disproportionnées ou de drama niveau cour de récré : ils se disputent pour de vraies raisons (du moins, du côté de Kerrigan ), et ça fait du bien ! En attendant que la tension redescende, Kerrigan se prend en pleine face toute la rancœur que Pierce traîne envers son grand-père. Mais une fois la glace fondue (littéralement), ces deux-là deviennent parfaitement complémentaires. Pierce devient ce soutien discret, mais solide qu’elle n’a jamais vraiment eu, malgré ses réussites. Il l’encourage, la défend, même s’il sait qu’elle n’a pas besoin d’un chevalier servant. Il est juste là. Présent. Fiable. De son côté, Kerrigan s’efforce de montrer à Pierce une autre facette de son grand-père, celle qu’il n’a peut-être jamais prise le temps de voir. Bien sûr, nous croisons les couples des précédents tomes et avons même un petit aperçu de la complexité de la relation du prochain couple

@ très vite entre deux chapitres
Psitt ! Pour vous le procurer, c’est par ici. (Re)Découvrez mon avis sur “The bribe” (tome 1) et “The bluff” (tome 2).
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