Edité chez Zulma en janvier 2007.
Le mot de l'éditeur était pourtant engageant :
Troublant, diabolique même, ce manuscrit qu’Alexandre Astrid reçoit par la poste ! Le titre : Garden of love. L’auteur : anonyme. Une provocation pour ce flic sur la touche, à la dérive, mais pas idiot pour autant. Loin de là. Il comprend vite qu’il s’agit de sa propre vie. Dévoyée. Dévoilée. Détruite. Voilà soudain Astrid renvoyé à ses plus douloureux et violents vertiges. Car l’auteur du texte brouille les pistes. Avec tant de perversion que s’ouvre un subtil jeu de manipulations, de peurs et de pleurs.
Comme dans un impitoyable palais des glaces où s’affronteraient passé et présent, raison et folie, Garden of love est un roman palpitant, virtuose, peuplé de voix intimes qui susurrent à l’oreille confidences et mensonges, tentations et remords. Et tendent un redoutable piège. Avec un fier aplomb.
Les avis positifs fleurissaient sur la blogosphère : Amanda, Laure, Marie, Emeraude, Florinette, Goelen.
Ce roman a obtenu de nombreuses récompenses, dont le grand prix des lectrices de ELLE, en 2008.
Pour toutes ces raisons, j'ai quand même insisté jusqu'à la moitié du livre, alors que dès les premiers chapitres, j'ai ressenti un certain malaise à la lecture de ce roman.
Et puis, tout d'un coup, alors que j'étais dans le bus, qu'il y avait dehors un très beau soleil qui illuminait la banlieue, j'ai refermé définitivement ce livre et décidé que cette histoire n'était pas pour moi : trop noire, trop glauque, trop dérangeante, sans doute.
Un extrait sur le site de Zulma.