Personnages désespérés - Paula Fox
Publié en 2004 chez Joëlle Losfeld.
Traduction française de Marie-Hélène Dumas.
Préface de Jonathan Franzen.
Sophie et Otto Bentwood vivent à Brooklyn, dans une belle maison et profitent d'une existence aisée. Leur confort va se trouver remis en question par deux incidents : Un soir, Sophie est mordue à la main par un chat errant qu'elle a pris l'habitude de nourrir. Elle va hésiter pendant plusieurs jours avant de se faire soigner, balançant entre la crainte d'avoir attrapé la rage et la peur face aux piqûres que nécessiterait le traitement. Otto, qui est avocat, est désorienté car son ami et associé, Charlie Russel, a décidé de quitter le cabinet. Il hésite entre le soulagement de mener ses affaires enfin à sa guise et l'appréhension de perdre une partie de sa clientèle. Chacun est donc soucieux et va être moins attentif aux problèmes de l'autre, ce qui va provoquer une déstabilisation de ce couple, jusqu'ici apparemment sans histoires.
J'ai un peu de mal à savoir si j'ai aimé ou non ce livre. Paula Fox est très forte pour décrire le mal-être qui surgit dans ce couple, les inquiétudes de chacun, les incertitudes. Tellement forte que la malaise s'étend au lecteur, au lieu de lui procurer de la compassion vis à vis de ces personnages, qui sont peut-être désespérés mais qui sont aussi désespérants, du fait de leur inertie et de leur indécision.
J'avais déjà ressenti les mêmes sensations à la lecture de Côte Ouest, du même auteur. Il m'avait fallu quelques semaines pour admettre que ce livre valait le coup d'être lu.
Pour celui-ci, il faut sans doute également un peu de recul et pourquoi pas, suivre la recommandation de Jonathan Franzen qui le préface : Il l'a lu six ou sept fois et y découvre toujours de nouvelles clés !
D'autres avis chez Les rats de Biblio (Clarabel a aimé et Clochette moins), Malice, Anne et Eric Simard.
A lire également, un article de Lire consacré à Paula Fox.
Publié en 2004 chez Joëlle Losfeld.
Traduction française de Marie-Hélène Dumas.
Préface de Jonathan Franzen.
Sophie et Otto Bentwood vivent à Brooklyn, dans une belle maison et profitent d'une existence aisée. Leur confort va se trouver remis en question par deux incidents : Un soir, Sophie est mordue à la main par un chat errant qu'elle a pris l'habitude de nourrir. Elle va hésiter pendant plusieurs jours avant de se faire soigner, balançant entre la crainte d'avoir attrapé la rage et la peur face aux piqûres que nécessiterait le traitement. Otto, qui est avocat, est désorienté car son ami et associé, Charlie Russel, a décidé de quitter le cabinet. Il hésite entre le soulagement de mener ses affaires enfin à sa guise et l'appréhension de perdre une partie de sa clientèle. Chacun est donc soucieux et va être moins attentif aux problèmes de l'autre, ce qui va provoquer une déstabilisation de ce couple, jusqu'ici apparemment sans histoires.
J'ai un peu de mal à savoir si j'ai aimé ou non ce livre. Paula Fox est très forte pour décrire le mal-être qui surgit dans ce couple, les inquiétudes de chacun, les incertitudes. Tellement forte que la malaise s'étend au lecteur, au lieu de lui procurer de la compassion vis à vis de ces personnages, qui sont peut-être désespérés mais qui sont aussi désespérants, du fait de leur inertie et de leur indécision.
J'avais déjà ressenti les mêmes sensations à la lecture de Côte Ouest, du même auteur. Il m'avait fallu quelques semaines pour admettre que ce livre valait le coup d'être lu.
Pour celui-ci, il faut sans doute également un peu de recul et pourquoi pas, suivre la recommandation de Jonathan Franzen qui le préface : Il l'a lu six ou sept fois et y découvre toujours de nouvelles clés !
D'autres avis chez Les rats de Biblio (Clarabel a aimé et Clochette moins), Malice, Anne et Eric Simard.
A lire également, un article de Lire consacré à Paula Fox.