L'Alfa Romeo - Annie Cohen
Zulma ( 2009)
La mise à la casse de l'Alfa Romeo de César, son amoureux, est prétexte pour la narratrice à évoquer les balades qu'ils ont effectuées ensemble avec cette voiture, les dimanches à Versailles, les promenades dans le parc, les virées nocturnes dans Paris.
Mais l'Alfa a fait son temps. La narratrice a bien tenté de la vendre mais aucun acquéreur ne s'est manifesté. Aussi, en matin du 18 novembre, elle a laissé l'automobile dans un garage de Gentilly, le moral en berne.
Et puis, quelques heures plus tard, un appel téléphonique lui redonne un élan de joie : un amateur a repéré la voiture chez le garagiste et veut absolument l'acheter. Marché conclus ! Le nouveau propriétaire est jordanien. Voici de nouveaux sujets de rêverie pour la narratrice qui imagine la voiture sous de lointains horizons et de prometteuses aventures en perspective.
L'intrigue est bien mince et le livre est tout petit, aussi bien en nombre de pages (une centaine) qu'en taille (10,5x15). J'ai pourtant pris beaucoup de plaisir à accompagner l'auteur dans cette tranche de vie, où l'Alfa Romeo tient sa place et où il est aussi question de passage à la Cafetaria Casino, d'écriture d'un livre, de rêveries et de souvenirs.
Un extrait (p.7) :
Je ne connaissais pas Annie Cohen mais cette lecture me donne envie de poursuivre cette découverte et d'après sa bibliographie, il y a de quoi faire...
Le site de Zulma pour en savoir un peu plus sur cet auteur.
L'avis d'Anouchka ou celui de Victor découvert grâce à Eduardo, fan d'Alfa Romeo.
Zulma ( 2009)
La mise à la casse de l'Alfa Romeo de César, son amoureux, est prétexte pour la narratrice à évoquer les balades qu'ils ont effectuées ensemble avec cette voiture, les dimanches à Versailles, les promenades dans le parc, les virées nocturnes dans Paris.
Mais l'Alfa a fait son temps. La narratrice a bien tenté de la vendre mais aucun acquéreur ne s'est manifesté. Aussi, en matin du 18 novembre, elle a laissé l'automobile dans un garage de Gentilly, le moral en berne.
Et puis, quelques heures plus tard, un appel téléphonique lui redonne un élan de joie : un amateur a repéré la voiture chez le garagiste et veut absolument l'acheter. Marché conclus ! Le nouveau propriétaire est jordanien. Voici de nouveaux sujets de rêverie pour la narratrice qui imagine la voiture sous de lointains horizons et de prometteuses aventures en perspective.
L'intrigue est bien mince et le livre est tout petit, aussi bien en nombre de pages (une centaine) qu'en taille (10,5x15). J'ai pourtant pris beaucoup de plaisir à accompagner l'auteur dans cette tranche de vie, où l'Alfa Romeo tient sa place et où il est aussi question de passage à la Cafetaria Casino, d'écriture d'un livre, de rêveries et de souvenirs.
Un extrait (p.7) :
Je m'imaginais longeant le périphérique, emmitouflée dans ma longue écharpe en laine, toute remuée d'avoir donné les clefs et la carte grise barrée. Je m'imaginais nostalgique à souhait, accoudée quelques instants au parapet du pont qui surplombe le flot des voitures, peut-être soulagée, peut-être pas, seule et amoindrie des deux tonnes de la carrosserie rouge de l'Alfa Romeo. Et sans avoir récupéré un seul centime, pas même cent balles pour mon retour.
Je ne connaissais pas Annie Cohen mais cette lecture me donne envie de poursuivre cette découverte et d'après sa bibliographie, il y a de quoi faire...
Le site de Zulma pour en savoir un peu plus sur cet auteur.
L'avis d'Anouchka ou celui de Victor découvert grâce à Eduardo, fan d'Alfa Romeo.