Couleur Mirabelle est une plongée en enfance, et plus particulièrement dans celle de l'auteur. Olivier Larizza exprime avec simplicité et sincérité ses souvenirs de petit garçon, celui qui aimait Goldorak et savourait les carambars, mais aussi celui qui voulait dédier un poème de Maurice Carême à sa mère, pour tout l'amour et l'admiration qu'elle lui inspirait, ou celui qui évoquait un portrait attendrissant du grand-père, un homme formidable, passionné de cyclisme et du Tour de France.
On sent une enfance heureuse, reconnaissante, bienveillante, où il fait bon vivre et aimer. Il est temps aujourd'hui de chuchoter ces mots d'amour, de se baigner dans le souvenir de ces jours heureux. Et je trouve qu'en cette période morose, porteuse de nouvelles pas toujours gaies, il est bon de se réfugier dans un ouvrage de textes courts, un ouvrage dont la lecture procure une sensation de douceur, de tendresse et de nostalgie. Couleur Mirabelle apporte un sentiment de sérénité aussi, c'est reposant, vraiment j'étais sous le charme même si je ne sais pas trop expliquer exactement pourquoi. Ou peut-être si, peut-être est-ce le secret de ce livre, mais Couleur Mirabelle a également la couleur de notre propre enfance ! Pas seulement celle des années 80 et de la génération Casimir, mais tout bonnement une enfance au goût de barbe à papa, sucrée et vaporeuse.
Couleur mirabelle, par Olivier Larizza
Orizons 2011. 10€
à découvrir sur le site de l'éditeur : Couleur mirabelle (Extrait du livre)