Le Secret du vampire
de L. J. SMITH
(Challenge YA/Jeunesse - 8/20)
Michel Lafon,
2009, p. 283
Première Publication : 1996
Pour l'acheter : Night World, Tome 1
Lisa Jane Smith (connue également comme Ljane Smith, Lisa Smith ou L. J. Smith) est une écrivaine américaine vivant en Californie. Ses livres sont destinés aux jeunes adultes et combinent une multitude de genres : horreur, science-fiction, fantasy, romanceWikipedia.
D'Autres Livres de L. J. SMITH :
♣ Un Jeu interdit. L'Intégrale ♣
e Night World ne se limite pas à un endroit précis. Il nous entoure. Ses lois sont très claires : sous aucun prétexte son existence ne doit être révélée à qui que ce soit d'extérieur. Et ses membres ne doivent pas tomber amoureux d'un individu de la race humaine. Sous peine de conséquences terrifiantes. Découvrez ce qui arrive à ceux qui enfreignent les règles...
Il n'y a plus aucun espoir pour Poppy : sa maladie est incurable. Elle se prépare donc au pire. Jusqu'à ce que James, le plus beau garçon du lycée qu'elle aime en secret, lui fasse le plus fabuleux des cadeaux : un baiser vertigineux qui lui donne accès à son âme. Elle apprend ainsi que James partage ses sentiments depuis toujours, mais fait partie du Night World.
Bravant les interdits de son monde, le jeune homme propose à Poppy de le suivre jusqu'à la mort, et même au-delà. Mais il lui faudrait pour cela devenir un vampire...
ouvenez-vous, il y a quelques mois à peine, je découvrais la plume de L. J. Smith grâce à ma lecture de sa trilogie Un Jeu interdit qui m’avait laissée plutôt mitigée. Accroc à la série télé The Vampire Diaries inspirée des livres du même nom écrits par la dame, je voulais lui laisser une seconde chance.
C’est grâce à un troc sur je ne sais plus quel site, que j’ai pu acquérir ce premier tome de la saga Night World (qui en comptera dix à la sortie américaine du dernier tome, courant 2012). Je me félicite de ne pas l’avoir acheté car si le début, sans être extraordinaire, était plutôt prometteur ; la deuxième partie est carrément niaise et à la limite du ridicule. Les choses sont-elles plus abouties par la suite ? Le second tome, si je le trouve un jour en troc ou d’occasion, me fera peut-être revoir la qualité de cette histoire à la hausse…
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Dans la première, on fait la connaissance des personnages, notamment les principaux, à savoir Poppy l’héroïne de 16 ans (ou environ, je ne me souviens déjà plus), de Phillip son jumeau et de James, leur ami d’enfance dont la demoiselle est évidemment amoureuse. L. J. Smith aurait pu directement partir sur le côté romance de l’histoire mais avant ça, elle met en place un élément clef (et je la remercie) : Poppy est malade, gravement malade même. Mourante pour tout dire. Elle a un cancer et n’a plus que quelques jours à vivre. Une entrée en matière assez morbide mais qui a au moins le mérite d’être un minimum originale et qui est assez bien traitée (autant que peut l’être un titre jeunesse). Avec le thème de la maladie, l’auteure exploite son héroïne avec un peu plus de profondeur, et j’ai apprécié. J’ai apprécié également la réaction de son entourage face à cette annonce : ils sont dévastés et impuissants. Et c’est là qu’intervient James parce que, comme vous pouvez vous en douter à la lecture du sous-titre, il n’est pas tout à fait humain… se pose alors la question de la transformation (non non, je ne spoile pas plus que ce que fait la quatrième de couverture). Est-ce que pour vivre coûte que coûte, tous les sacrifices doivent être faits ? Approche intéressante, n’est-ce pas ? Oui… jusqu’à la deuxième partie.
Sans trop en dire (sinon je vais me faire taper sur les doigts), même si la transformation est toujours d’actualité, elle est relayée au second plan, laissant le devant de la scène à l’amourette entre les deux adolescents et là… c’est le drame. C’est d’un niais, d’un convenu (il y a évidemment le triangle amoureux, sinon ce n’est pas drôle…), d’une fadeur ! Mais où est la gravité qui régnait dans les premières pages, le semblant de « profondeur » qu’avait mis en place L. J. Smith ? Histoire d’amour ne signifie pas forcément mièvrerie, bordel ! Et ce James… le charisme d’une huître (avec juste un poil plus de QI, enfin j’espère pour lui…) ! T’as des capacités hors norme mon gars, fais en usage au lieu de faire la potiche, que diable !
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Malgré cette deuxième partie décevante, comme vous pouvez le constater, je ne rechigne pas totalement à la lire la suite si j’en ai un jour l’occasion (comprenez : si je la trouve ultra bradée ou la reçois grâce à un troc) car je suis curieuse d’en apprendre plus sur l’univers qu’est le Night World, les créatures qui y évoluent, les règles qui le régissent… Certains éléments sont soufflés discrètement par L. J. Smith dans ce premier opus, mais c’est bien maigre. Cela dit, au vu de ce qu’elle a crée dans Un Jeu interdit et échos que j’ai eus de ses autres titres, je ne me fais pas trop d’illusions… mais on peut toujours espérer !
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L. J. Smith ne brille pas par sa plume mais, différents traducteurs ou non, j’ai trouvé ce texte plus « abouti » que la trilogie Un Jeu interdit. Bon, tout est relatif, soyons clairs : un L. J. Smith n’égalera jamais un Jane Austen, mais au moins, cette fois, je n’ai pas eu de problème de compréhension (on comprend bien qui dit/fait quoi, pas d’ambigüité avec les pronoms…). C’est certes un peu simpliste, mais ça vide la tête et parfois c’est justement ce dont on a besoin. Les Petits [ + ] : Une première partie assez mâture car elle aborde quelques thèmes « graves » : la maladie, la mort… La réaction de l’héroïne et de son entourage face à la terrible annonce est bien traitée. Peu d’éléments sur le Night World, mais assez pour rendre curieux et donner envie de lire la suite pour en savoir plus. Contrairement à la trilogie Un Jeu interdit, j’ai trouvé ce premier tome plutôt « bien » écrit ; enfin, disons que la lecture a été fluide, sans problème de compréhension, mais ça reste de la littérature « bas de gamme ».
Les Petits [ - ] : Une deuxième partie niaise, sans intérêt. Une amourette sans profondeur et d’une mièvrerie… James a le charisme d’une huître et le « bad boy » du coin est prévisible à mourir.
Challenge YA / Jeunesse : 8/20