La Resquilleuse - Mary Wesley
Éditions Héloïse d'Ormesson (2011)
Traduit de l'anglais par Michèle Albaret.
Mathilda vit en compagnie d'un jars, Gus, dans la maison familiale, vide depuis la mort de Tom, son mari tant aimé, depuis le départ de ses enfants, dispersés sur la planète. Leurs vieux animaux familiers sont morts également et plus grand-chose ne retient Mathilda à la vie. Elle a donc tout organisé, trouvé un refuge pour Gus, rangé sa maison, et préparé un pique-nique, son dernier repas qu'elle compte prendre face à la mer avant de se laisser engloutir par les flots. Mais un groupe de jeunes a envahi la plage pour une fête nocturne et les plans de Mathilde sont bouleversés, elle n'arrive pas à suivre le planning qu'elle s'était fixé. La rencontre avec Hugh, qu'elle soupçonne d'avoir envie d'en finir de la même manière qu'elle, lui donne l'occasion d'être utile à quelqu'un. Le jeune homme est pourchassé dans toute l'Angleterre pour avoir tué sa mère et Mathilda décide, comme une dernière bravade, de le cacher et de l'aider.
Tout le talent de Mary Wesley est de raconter d'une façon burlesque et irrévérencieuse une histoire tragique. Mathilda a vécu heureuse et veut en finir avant que la vieillesse ne s'installe et lui ôte son énergie. Elle et Tom avaient toujours envisager de mettre fin à leurs jours ensemble, avant la "dégringolade", comme Tom appelait la décrépitude. Mais Tom est mort seul, lors d'un voyage à Paris et Mathilde se sent coupable d'avoir continuer à vivre sans lui, comme si elle l'avait trahi. Au cours des quelques semaines où Mathilde cache Hugh, leurs conversations lui donnent l'occasion de découvrir son mari sous un aspect inconnu et de reconsidérer leur vie commune. Profitera-t-elle de cette remise en question pour prendre un nouveau départ ?
De Mary Wesley, j'avais lu Les raisons du coeur et j'avais été surprise du ton et du style de cette femme de plus de soixante-dix ans. Ici, aussi, c'est ce qui étonne, il y a beaucoup de vitalité et d'impertinence dans cette histoire. Aucun souci des bonnes manières et une grande envie de battre en brèche les convenances et les règles. Un régal !
Les avis de Karine et de Theoma.
A lire : un extrait sur le site de l'éditeur.
Une lecture de plus dans le cadre du challenge Voisins-Voisines 2012 d'Anne pour l'Angleterre.
Éditions Héloïse d'Ormesson (2011)
Traduit de l'anglais par Michèle Albaret.
Mathilda vit en compagnie d'un jars, Gus, dans la maison familiale, vide depuis la mort de Tom, son mari tant aimé, depuis le départ de ses enfants, dispersés sur la planète. Leurs vieux animaux familiers sont morts également et plus grand-chose ne retient Mathilda à la vie. Elle a donc tout organisé, trouvé un refuge pour Gus, rangé sa maison, et préparé un pique-nique, son dernier repas qu'elle compte prendre face à la mer avant de se laisser engloutir par les flots. Mais un groupe de jeunes a envahi la plage pour une fête nocturne et les plans de Mathilde sont bouleversés, elle n'arrive pas à suivre le planning qu'elle s'était fixé. La rencontre avec Hugh, qu'elle soupçonne d'avoir envie d'en finir de la même manière qu'elle, lui donne l'occasion d'être utile à quelqu'un. Le jeune homme est pourchassé dans toute l'Angleterre pour avoir tué sa mère et Mathilda décide, comme une dernière bravade, de le cacher et de l'aider.
Tout le talent de Mary Wesley est de raconter d'une façon burlesque et irrévérencieuse une histoire tragique. Mathilda a vécu heureuse et veut en finir avant que la vieillesse ne s'installe et lui ôte son énergie. Elle et Tom avaient toujours envisager de mettre fin à leurs jours ensemble, avant la "dégringolade", comme Tom appelait la décrépitude. Mais Tom est mort seul, lors d'un voyage à Paris et Mathilde se sent coupable d'avoir continuer à vivre sans lui, comme si elle l'avait trahi. Au cours des quelques semaines où Mathilde cache Hugh, leurs conversations lui donnent l'occasion de découvrir son mari sous un aspect inconnu et de reconsidérer leur vie commune. Profitera-t-elle de cette remise en question pour prendre un nouveau départ ?
De Mary Wesley, j'avais lu Les raisons du coeur et j'avais été surprise du ton et du style de cette femme de plus de soixante-dix ans. Ici, aussi, c'est ce qui étonne, il y a beaucoup de vitalité et d'impertinence dans cette histoire. Aucun souci des bonnes manières et une grande envie de battre en brèche les convenances et les règles. Un régal !
Les avis de Karine et de Theoma.
A lire : un extrait sur le site de l'éditeur.
Une lecture de plus dans le cadre du challenge Voisins-Voisines 2012 d'Anne pour l'Angleterre.