Auteur: Philippe Claudel Titre Original: Le Paquet Date de Parution : 2010 Éditeur : Le Livre de Poche Nombre de pages : 85 Lu : juin 2012 Prix : 5,10€ 4,85€
Quatrième de couverture: Un homme tire un énorme paquet auquel il semble tenir plus que tout. Que renferme-t-il donc ? Le corps de sa femme qu'il aurait assassinée ? Les seuls biens qui lui restent ? Ses souvenirs, ses rêves, ses joies ? Les débris d'une vie ? Nos lâchetés, nos abandons, nos laideurs ? Tous nos maux et nos mots impuissants ? Lorsque le monde s'effondre, la question n'est pas de savoir ce que l'on sauve, mais ce dont on ne peut se débarrasser.
Mon avis : On connait Philippe Claudel pour « la petite fille de Monsieur Linh » ou bien encore « le Rapport de Brodeck ». Mais c’est un auteur prolifique qui écrit aussi du théâtre comme « le Paquet ». Il s’agit d’un monologue, un homme avec un énorme paquet qui se met à parler de lui à nous le public. Que lui reste-t-il ? C’est ce que nous aimerions savoir. Qui y’a-t-il dans son paquet ? C’est la seconde chose que nous voulons découvrir. L’incohérence, la folie douce de son discours nous fait sourire dans un premier temps, mais elle semble être synonyme de la plus grande tristesse, de la plus grande misère. On sent sans jamais qu’il le dise lui-même, un homme solitaire, qui voit sa vie s’effondrer petit à petit, il se raccroche à ses histoires bien peu cohérentes. L’auteur laisse au spectateur-lecteur la possibilité d’imaginer ce qu’il peut y avoir dans ce paquet, peut-être bien sa femme, où alors peut-être bien le fardeau d’une vie…