Le Chien noir – Florence Tourtourat

Un roman publié il y a deux ans, mais qui est toujours disponible, cliquer ici, et dont un extrait peut être lu ici … Oui je sais, c’est la rentrée littéraire 2012, mais pourquoi suivre toujours les diktats du marché ?

Un peu fainéant de nature et pas très en forme, je me contenterai, pour une fois, d’un billet succinct.

Présentation de l’éditeur :

Lorsque sa femme Clémence le quitte, le désespoir du vieil Arsène est grand, si grand qu’il songe à en finir avec la vie. Mais sa rencontre avec un chien errant va, paradoxalement peut-être, lui redonner le goût de vivre et même d’aimer à nouveau.Le chien noir

De son côté, Clémence entame une nouvelle vie, se remet à travailler, fait de nouvelles rencontres et expériences. L’auteur nous emmène avec elle à Ostende faire la connaissance du Sans-Nom, de frères jumeaux peu conventionnels et de la petite Kembo, jeune orpheline rwandaise rescapée du massacre de sa famille.

Mon avis :

C’est une bonne surprise que ce court roman déniché par ma co-blogeuse, merci à elle, sur la table d’un libraire (à côté de mes livres à moi pour la petite histoire). Rayon : littérature belge.

Bonne surprise car on pourrait s’attendre à un peu n’importe quoi, de la part d’un éditeur qui s’appelle « Mon petit éditeur », qui est en effet peu connu et distribué chez de rares libraires. En outre, la formule de publication est originale : la maison prétend faire du compte d’éditeur, mais demande une participation active de l’auteur. Si bien que ce n’est plus vraiment du compte d’éditeur usuel. Or ce système est plutôt le fief des auteurs refusés partout ailleurs (et l’on comprend parfois aisément la raison de ces refus). Cependant, cet ouvrage est tout à fait honnête, d’une syntaxe et grammaire de bonne qualité, parfaitement mis en page.

L’auteure nous mène dans la petite vie d’Arsène, homme d’un certain âge, voire d’un âge certain, qui se retrouve un beau matin devant un mur : sa femme Clémence le quitte, sans la moindre explication. Nous partageons le périple de cet homme perdu, à la recherche d’un bonheur simple et pourtant si difficile à trouver. C’est un chien noir qui va remplacer Clémence… Un cabot trouvé par hasard, qu’il appelle Tommy. Le lecteur n’aura aucun mal à se glisser dans la peau de cet homme débonnaire, très attachant, décrit avec simplicité et humilité. L’écriture est fluide et agréable, et l’on tourne les pages sans mal. Bien que la route d’Arsène soit un peu convenue, l’histoire est touchante et fera passer un bon moment de lecture.

Le Chien noir – Florence Tourtoura. Mon petit éditeur

Date de parution : 15/09/2010