Auteur: Bernard Pivot Titre Original: Oui, mais quelle est la question ? Date de Parution : 20 septembre 2012
Éditeur : Éditions Nil Nombre de pages : 280 Rentrée Littéraire 2012 Prix :
Quatrième de couverture :Poser des questions peut être un métier, cela peut aussi être un vice. Hitch, le narrateur de ce livre, a très tôt été atteint de cette « questionnite », maladie rare et incurable qui l’a poussé, dès son plus jeune âge, à poser des questions tout le temps et à tout le monde. Cela a commencé par un prêtre qui, recevant le jeune Hitch pour le confesser, s’est retrouvé lui-même interrogé. Cela s’est poursuivi avec ses parents (« Comment c’était la première fois ? »), ses premières petites amies (« Puis-je te faire la cour ? », « Puis-je t’embrasser ? ») et même leurs parents (« Mais que faisiez-vous à Vichy en 1943 ?). Certes, la questionnite de Hitch ne va pas tarder à le rendre célèbre en faisant de lui un journaliste vedette de la télévision. Mais comment vivre au quotidien avec cette manie ? Comment épouse et amantes peuvent-elles s’en accommoder ? Hitch est invivable. Mais aussi terriblement attachant car abonné aux situations cocasses et aux aveux surprenants. Chaque chapitre dévoile un pan de sa vie, lié à son obsession des questions. Et le livre est rythmé par des intermèdes composés de quelques questions sans réponse qui le hantent (Quelle est la dernière carte retournée par de Gaulle au moment de sa mort ? Qui a assassiné la mère d’Ellroy ? etc.). Hitch est-il le double de Bernard Pivot ? À travers anecdotes véritables et fausses pistes, ne se dévoile-t-il pas plus qu’il ne l’aurait voulu ? Par son espièglerie, son humour, sa générosité et sa justesse, ce livre ressemble terriblement à son auteur. Mais est-ce vrai ? Un roman ?