De juin à août 1980, Marguerite Duras publie dans Libération, à la demande de Serge July, une dizaine de chroniques : elle y parle des évènements mondiaux comme les jeux olympiques de Moscou, les grèves aux chantiers navals de Gdansk, mais aussi de ce qu’elle observe : la pluie sur la mer, les enfants des colonies de vacances sur la plage de Trouville, et elle laisse aussi aller son imagination. D’autres fois, à cours d’inspiration, elle livre ses difficultés devant la page blanche, seule dans sa chambre à la campagne.
Ces chroniques sont parues aux éditions de Minuit en 1981. Je ne les ai pas lues et je n’en savais même rien.
Je viens de découvrir ces textes à la faveur d’une rediffusion sur FIP le 27 décembre de l’émission Fip livre ses musiques du 20 septembre 2012.
Y alternent des commentaires de l’auteur, des lectures des chroniques et quelques musiques choisies de cette année 80.
Vingt-huit minutes de bonheur mises en ondes par Charlotte Bibring, que je vous incite à savourer ici.
Quelques avis sur ce livre ici et là.