Si vous ne connaissez pas la collection Petite poche de
Thierry Magnier, c’est une erreur impardonnable. Cette collection jeunesse
recèle des pépites absolument somptueuses. Je pense en premier lieu au titre Le bébé et le hérisson de Mathis. J’ai fait pleurer quelques maîtresses en leur
conseillant ce roman totalement bouleversant (je parle de maîtresses d’école,
n’allez pas vous faire de fausses idées !). Je pourrais aussi citer Voleuse,
Le goût de la tomate, Les invités, Presque ado et bien d’autres encore.
Le principe est toujours le même : un tout petit format (10x15 cm), jamais plus de 50 pages pour une grosse dizaine de 10 minutes de lecture et des thématiques très contemporaines qui s’adressent à différentes classes d’âges. Beaucoup d’enseignants de français en lycée professionnel utilisent cette collection avec leurs classes de CAP mais on peut aussi la lire à l’école primaire. L’homme à l’oreille coupée de Jean-Claude Mourlevat fait par exemple partie de la liste officielle des ouvrages recommandés par le ministère pour le cycle 3 (CE2-CM1-CM2). Bref, Petite Poche est depuis bientôt 15 ans une référence incontournable en terme de littérature jeunesse de qualité.
Rien d’étonnant donc de trouver Jeanne Benameur au catalogue. Son écriture minuscule, sa prose ciselée cherchant constamment l’épure convient à merveille à cette collection. Avec Valentine remède, elle aborde tout en finesse la question des rapports conflictuels à l’intérieur du couple et leurs conséquences sur les enfants.
Quand son père et sa mère se disputent, Valentine a beaucoup de chagrin. Un jour où elle se fait mal à la cheville, elle constate que ses parents se précipitent pour la consoler et oublient de se disputer. Alors Valentine devient malade chaque fois qu’elle entend crier dans la maison. D’abord de faux maux de ventre qui se transforment peu à peu en véritable douleur puis en vomissements. Seule la tendresse d’une maman pourra l’apaiser ainsi que la certitude que « les disputes, c’est pas si grave, elles passent... »
Un petit texte de rien du tout. Trois fois rien. Et pourtant la prose de Jeanne Benameur fait mouche. Pas besoin de grands effets de manche pour décrire la douleur de cette enfant qui intériorise son angoisse au point de s’en rendre malade. Quelques jolies phrases, une parabole autour d’un petit oiseau et le tour est joué. Du grand art !
Valentine remède de Jeanne Benameur. Thierry Magnier, 2002. 46 pages. 5,10 euros. A partir de 9 ans.
Le principe est toujours le même : un tout petit format (10x15 cm), jamais plus de 50 pages pour une grosse dizaine de 10 minutes de lecture et des thématiques très contemporaines qui s’adressent à différentes classes d’âges. Beaucoup d’enseignants de français en lycée professionnel utilisent cette collection avec leurs classes de CAP mais on peut aussi la lire à l’école primaire. L’homme à l’oreille coupée de Jean-Claude Mourlevat fait par exemple partie de la liste officielle des ouvrages recommandés par le ministère pour le cycle 3 (CE2-CM1-CM2). Bref, Petite Poche est depuis bientôt 15 ans une référence incontournable en terme de littérature jeunesse de qualité.
Rien d’étonnant donc de trouver Jeanne Benameur au catalogue. Son écriture minuscule, sa prose ciselée cherchant constamment l’épure convient à merveille à cette collection. Avec Valentine remède, elle aborde tout en finesse la question des rapports conflictuels à l’intérieur du couple et leurs conséquences sur les enfants.
Quand son père et sa mère se disputent, Valentine a beaucoup de chagrin. Un jour où elle se fait mal à la cheville, elle constate que ses parents se précipitent pour la consoler et oublient de se disputer. Alors Valentine devient malade chaque fois qu’elle entend crier dans la maison. D’abord de faux maux de ventre qui se transforment peu à peu en véritable douleur puis en vomissements. Seule la tendresse d’une maman pourra l’apaiser ainsi que la certitude que « les disputes, c’est pas si grave, elles passent... »
Un petit texte de rien du tout. Trois fois rien. Et pourtant la prose de Jeanne Benameur fait mouche. Pas besoin de grands effets de manche pour décrire la douleur de cette enfant qui intériorise son angoisse au point de s’en rendre malade. Quelques jolies phrases, une parabole autour d’un petit oiseau et le tour est joué. Du grand art !
Valentine remède de Jeanne Benameur. Thierry Magnier, 2002. 46 pages. 5,10 euros. A partir de 9 ans.
Un billet qui
signe ma seconde participation
au challenge Jeanne Benameur de Noukette