Akim joue tranquillement avec d’autres enfants au moment où
les premières bombes éclatent. Le jeune garçon veut rentrer chez lui mais sa
maison est détruite. Plus aucune trace de sa famille. Il trouve refuge auprès
d’autres victimes des bombardements. Une femme avec un bébé le prend dans ses
bras toute la nuit. Quand les soldats viennent chercher les enfants et les
emmènent avec eux, c’est pour en faire leurs esclaves. Profitant d’un moment de
confusion, Akim s’échappe. Il rejoint une colonne d’habitants fuyant les
combats. C’est finalement dans un camp de réfugiés qu’atterrit Akim. Il y
trouvera la sécurité et surtout il pourra enfin revoir sa mère.
Très bel album au format à l’italienne contant le destin d’un enfant victime de la guerre. Un destin à la fois individuel et semblable à celui de milliers d’autres. Très peu de texte, de nombreuses pages d’illustrations totalement muettes. J’aime beaucoup ce parti pris narratif. Pas besoin de mots pour décrire de tels événements, l’image se suffit à elle-même. Le dessin de Claude K. Dubois est épuré à l’extrême, proche du crayonné. Quelques touches de gris et un peu d’ocre à la place de la couleur. Les ciels délavés renforcent la tristesse ambiante. Le petit miracle final est bienvenu et donne une indispensable note d’espoir.
Encore un album à lire, à feuilleter et à partager. Je suis content de l’avoir découvert avec mes filles. Leur silence au moment de tourner la dernière page en disait bien plus que tout autre commentaire.
Akim court de Claude K. Dubois. Pastel, 2013. 90 pages. 11,50 euros. A partir de 6 ans.
Très bel album au format à l’italienne contant le destin d’un enfant victime de la guerre. Un destin à la fois individuel et semblable à celui de milliers d’autres. Très peu de texte, de nombreuses pages d’illustrations totalement muettes. J’aime beaucoup ce parti pris narratif. Pas besoin de mots pour décrire de tels événements, l’image se suffit à elle-même. Le dessin de Claude K. Dubois est épuré à l’extrême, proche du crayonné. Quelques touches de gris et un peu d’ocre à la place de la couleur. Les ciels délavés renforcent la tristesse ambiante. Le petit miracle final est bienvenu et donne une indispensable note d’espoir.
Encore un album à lire, à feuilleter et à partager. Je suis content de l’avoir découvert avec mes filles. Leur silence au moment de tourner la dernière page en disait bien plus que tout autre commentaire.
Akim court de Claude K. Dubois. Pastel, 2013. 90 pages. 11,50 euros. A partir de 6 ans.
Claude K. Dubois © Pastel 2012
Cet album signe ma 1ère participation aux lectures communes
du Prix sorcières 2013 proposées par Libfly (catégorie Albums)