Après quinze ans passés derrière les barreaux pour
viol, le cousin Freddy réapparait dans la vie de Mme Rebernak. Cette veuve qui
élève seule ses deux enfants refuse d’accueillir l’ex-taulard. Elle n’a jamais
oublié que la victime de Freddy était une camarade d’école de sa fille
Clémence. Cette dernière s’apprête à passer le bac et fréquente Paul, le fils
de maître Montussaint, le notaire. Son avenir s’annonce radieux et il est
impensable pour Mme Rebernak de laisser un prédateur sexuel comme son cousin rôder
dans les parages. Surtout que l’on a aperçu Freddy à plusieurs reprises devant
le lycée à l’heure de la sortie des classes…
Un petit livre croisé par hasard sur la table des nouveautés de la médiathèque. J’aurais pu m’abstenir. Déjà, le titre en dit trop. Une fois la situation initiale posée, on se doute très vite que le méchant n’est pas celui que l’on croit. Et puis les turpitudes de la bourgeoisie provinciale, très peu pour moi. Ce roman est un drame prévisible à l’écriture plutôt plate et aux dialogues dignes d’un téléfilm made in TF1. La tension finale monte doucement puis retombe sans surprise. Les personnages relèvent trop de la caricature (la mère inquiète et pleine de préjugés, le repris de justice qui est en fait un vrai bon gars, la lycéenne en crise, le notaire pervers…) et manquent singulièrement d’épaisseur pour que l’on s’y attache. En gros ça sonne faux et je suis passé totalement à coté. Je vais me dépêcher de retourner chez les auteurs américains parce que les français que je croise en ce moment me laissent sur ma faim, c’est le moins que l’on puisse dire. En plus, dernier détail qui m’agace prodigieusement, la quatrième de couverture, qui tient en cinq lignes, a à l’évidence été rédigée par quelqu’un qui n’a pas lu le texte. Parce qu’affirmer que Mme Rebernak décide de parler de son cousin Freddy à maître Montussaint en espérant qu’il lui vienne aide, c’est totalement faux ! Bref, vous aurez compris que ce n’est pas vraiment un coup de cœur… J’ai découvert cette semaine que ce titre faisait partie de la sélection du prix du Livre Inter 2013. Euh, comment dire… j’ai du mal à comprendre… Un notaire peu ordinaire d’Yves Ravey. Éditions de Minuit, 2013. 108 pages. 12,00 €.
Un petit livre croisé par hasard sur la table des nouveautés de la médiathèque. J’aurais pu m’abstenir. Déjà, le titre en dit trop. Une fois la situation initiale posée, on se doute très vite que le méchant n’est pas celui que l’on croit. Et puis les turpitudes de la bourgeoisie provinciale, très peu pour moi. Ce roman est un drame prévisible à l’écriture plutôt plate et aux dialogues dignes d’un téléfilm made in TF1. La tension finale monte doucement puis retombe sans surprise. Les personnages relèvent trop de la caricature (la mère inquiète et pleine de préjugés, le repris de justice qui est en fait un vrai bon gars, la lycéenne en crise, le notaire pervers…) et manquent singulièrement d’épaisseur pour que l’on s’y attache. En gros ça sonne faux et je suis passé totalement à coté. Je vais me dépêcher de retourner chez les auteurs américains parce que les français que je croise en ce moment me laissent sur ma faim, c’est le moins que l’on puisse dire. En plus, dernier détail qui m’agace prodigieusement, la quatrième de couverture, qui tient en cinq lignes, a à l’évidence été rédigée par quelqu’un qui n’a pas lu le texte. Parce qu’affirmer que Mme Rebernak décide de parler de son cousin Freddy à maître Montussaint en espérant qu’il lui vienne aide, c’est totalement faux ! Bref, vous aurez compris que ce n’est pas vraiment un coup de cœur… J’ai découvert cette semaine que ce titre faisait partie de la sélection du prix du Livre Inter 2013. Euh, comment dire… j’ai du mal à comprendre… Un notaire peu ordinaire d’Yves Ravey. Éditions de Minuit, 2013. 108 pages. 12,00 €.