Le Casanova est un restaurant de Kiev situé dans un sous-sol sans âme. Le cuisinier, Dimytch Nikodimov sélectionne lui-même ses convives. Une sorte de club privé gastronomique où il faut être coopté par le patron pour avoir le droit de s’asseoir à une table. A ses cotés se trouvent deux serveurs et surtout sa maîtresse, la belle Véra, « qui avait l’air d’avoir vingt-cinq ans, soit deux fois et demi moins d’âge et autant de corpulence en moins que son cuistot bien-aimé. » Considéré par beaucoup comme un grand chef, Dimytch disparaît un jour sans crier gare. L’association des chefs indépendants d’Ukraine demande alors au détective privé Vania Soleïlov, l’un de ses plus fidèles clients, de le retrouver... Une nouvelle assaisonnée au poil ! Entre un soufflé de champignons et tomates à la moutarde, des rognons de lapin à l’étouffée sur un lit de poireaux et un pain d’épice maison, le tout arrosé de vodka, Soleïlov mène une drôle d’enquête. Pourquoi personne n’a prévenu la police ? Pourquoi faut-il qu’il se rende chaque soir au restaurant afin qu’on lui révèle par petits bouts le testament du chef ? Le voile se lève peu à peu et la fin est vraiment surprenante, je n’avais rien vu venir. C’est court mais efficace, une belle entrée en matière pour découvrir l’univers de cet auteur dont le roman Le pingouin (toujours chez Liana Levi) semble avoir connu un grand succès international. Peut-être le début de mon histoire d’amour avec la littérature ukrainienne ? Truite à la slave d’Andreï Kourkov. Liana Levi, 2013. 56 pages. 4 euros.
Le Casanova est un restaurant de Kiev situé dans un sous-sol sans âme. Le cuisinier, Dimytch Nikodimov sélectionne lui-même ses convives. Une sorte de club privé gastronomique où il faut être coopté par le patron pour avoir le droit de s’asseoir à une table. A ses cotés se trouvent deux serveurs et surtout sa maîtresse, la belle Véra, « qui avait l’air d’avoir vingt-cinq ans, soit deux fois et demi moins d’âge et autant de corpulence en moins que son cuistot bien-aimé. » Considéré par beaucoup comme un grand chef, Dimytch disparaît un jour sans crier gare. L’association des chefs indépendants d’Ukraine demande alors au détective privé Vania Soleïlov, l’un de ses plus fidèles clients, de le retrouver... Une nouvelle assaisonnée au poil ! Entre un soufflé de champignons et tomates à la moutarde, des rognons de lapin à l’étouffée sur un lit de poireaux et un pain d’épice maison, le tout arrosé de vodka, Soleïlov mène une drôle d’enquête. Pourquoi personne n’a prévenu la police ? Pourquoi faut-il qu’il se rende chaque soir au restaurant afin qu’on lui révèle par petits bouts le testament du chef ? Le voile se lève peu à peu et la fin est vraiment surprenante, je n’avais rien vu venir. C’est court mais efficace, une belle entrée en matière pour découvrir l’univers de cet auteur dont le roman Le pingouin (toujours chez Liana Levi) semble avoir connu un grand succès international. Peut-être le début de mon histoire d’amour avec la littérature ukrainienne ? Truite à la slave d’Andreï Kourkov. Liana Levi, 2013. 56 pages. 4 euros.