Aujourd’hui, c’est décidé, Émile est invisible. Pour
échapper aux endives préparées par maman, il sera invisible avant midi. Emile
commence par se cacher puis il se persuade que plus personne ne peut le voir et
se montre à découvert. Mais à chaque fois sa mère le repère. Émile
réfléchit et la solution tombe comme une évidence : ce sont ses vêtements
qui le trahissent. Pour être invisible, il faut être tout nu. Quand sa maman l’appelle
en lui promettant une surprise, le garçon se méfie. Mais puisque maintenant
il est réellement invisible, il part en courant découvrir la surprise. Et la
surprise, c’est sa copine Julie : « Ouf, se dit Émile. Heureusement
qu’il est invisible, sinon Julie aurait vu son zizi. »
Un album jubilatoire qui joue sur la force de persuasion propre à l’enfance. Il aurait peut-être mieux fallu qu’Émile se persuade d’avoir un ami imaginaire, cela aurait été moins embarrassant (mais aussi beaucoup moins drôle). Ma pépette n°2 (7 ans) a adoré, elle a franchement rigolé en découvrant la scène finale. Et puis il faut dire qu’avec Ronan Badel aux pinceaux, on est rarement déçu. Depuis l’excellentissime Félicien Moutarde, je ne rate aucune de ses publications. Ils sont tellement rares les illustrateurs jeunesse dont le dessin est aussi dynamique qu'irrévérencieux.
Je poursuis donc avec grand plaisir la découverte des gagnants du Prix Sorcières 2013. Après la catégorie documentaire et la catégorie albums, voila un troisième titre dont la victoire ne souffre d’aucune contestation. Une vraie réussite !
Émile est invisible de Vincent Cuvellier et Ronan Badel. Gallimard jeunesse, 2012. 28 pages. 6,00 euros. A partir de 5 ans.
L'avis de Mango
Un album jubilatoire qui joue sur la force de persuasion propre à l’enfance. Il aurait peut-être mieux fallu qu’Émile se persuade d’avoir un ami imaginaire, cela aurait été moins embarrassant (mais aussi beaucoup moins drôle). Ma pépette n°2 (7 ans) a adoré, elle a franchement rigolé en découvrant la scène finale. Et puis il faut dire qu’avec Ronan Badel aux pinceaux, on est rarement déçu. Depuis l’excellentissime Félicien Moutarde, je ne rate aucune de ses publications. Ils sont tellement rares les illustrateurs jeunesse dont le dessin est aussi dynamique qu'irrévérencieux.
Je poursuis donc avec grand plaisir la découverte des gagnants du Prix Sorcières 2013. Après la catégorie documentaire et la catégorie albums, voila un troisième titre dont la victoire ne souffre d’aucune contestation. Une vraie réussite !
Émile est invisible de Vincent Cuvellier et Ronan Badel. Gallimard jeunesse, 2012. 28 pages. 6,00 euros. A partir de 5 ans.
L'avis de Mango