Onze contre un, Giorgio Faletti

Par Bouquinovore @bouquinovore

Auteur: Giogio Faletti Titre Original: Onze contre un Date de Parution : 2 mai 2013 Éditeur : Robert Laffont Nombre de pages : 180 Prix : 18,00€ 17,10€ Commandez: Onze contre un Commandez: Onze contre un (Version Kindle) 13,99€
Quatrième de couverture :Un match truqué est-il forcément joué d'avance ?
Depuis la mort de son épouse, Silvano mène une existence apathique et solitaire. Il entretient des relations difficiles avec son fils unique, Roberto, qui lui reproche d'avoir été absent durant son enfance. Silvano alias Silver, ancien boxeur professionnel, se trouvait en effet alors en prison, condamné pour avoir pris part à un combat arrangé... Roberto est aujourd'hui devenu la star de l'équipe de football locale dont Silvano est le magasinier – une équipe en passe d'accéder à l'élite. Or, à la veille du match décisif pour la montée, Silvano apprend que son fils est corrompu par la Mafia, qui souhaite la défaite du club. Après avoir, en vain, cherché à le convaincre de rentrer dans le droit chemin et à découvrir si l'équipe abrite d'autres brebis galeuses, il se résout à dénoncer le scandale à l'entraîneur du club – lequel s'effondre sous ses yeux, victime d'une crise cardiaque. Unique témoin de ce coup du sort, Silvano décide aussitôt de passer le drame sous silence. À l'aide du téléphone portable du défunt, il va s'improviser entraîneur ; le voilà prêt à diriger l'équipe le temps du match le plus important de son histoire. L'occasion pour le vieil homme de faire triompher l'équité sportive. Avec Onze contre un, Giorgio Faletti s'empare de manière magistrale de la question des matchs truqués. Il démontre comment, à l'échelle d'une petite ville de province, l'appât du gain et la collusion entre sport et Mafia conspirent à ruiner les valeurs de solidarité véhiculées traditionnellement par le sport. À travers l'affrontement entre un père, repenti en quête de rédemption, et son fils, tenté par le mirage de l'argent facile, Faletti jette un regard critique et désabusé sur une société gouvernée par la raison du plus fort et la cupidité.