Résumé :Lorsque Jocelyne Guerbette, mercière à Arras, découvre qu'elle peut désormais s'offrir tout ce qu'elle veut, elle se pose la question : n'y a-t-il pas beaucoup plus à perdre ?
Mon avis :
Jocelyne a la quarantaine. Elle n'est pas spécialement une gravure de mode, mais elle n'est pas moche. Elle a son corps avec ses formes et ses défauts. Elle est mariée depuis 20 ans à Jocelyn qui l'aime comme elle est.
Enfin, du mieux qu'il peut.
La routine s'est installée dans leur couple et dans sa vie. Elle tient sa mercerie avec passion. Elle a même un blog qui connaît apparemment un certain succès. Elle ne se doute pas à quel point elle touche les gens et change leurs vies.
Un jour, par hasard, avec des copines, elle joue au loto. C'est pas dans ses habitudes mais bon, ma foi, pourquoi pas.
Et comme par hasard, elle gagne ! Plus de 18 millions d'euros !
Elle qui n'a jamais eu spécialement énormément de chance, vla qu'elle devient multi millionnaire, elle n'en revient pas ! Comme quoi, le hasard...
Elle ne dit rien à personne. Ni à ses amies, ni à ses enfants qui vivent loin, ni à son mari.
Elle a envie de plein de choses, elle dresse une liste de ses besoins (de la centrale vapeur à une nouvelle télé en passant par un économe) et de ses envies (du Dior, etc etc).
Elle hésite pourtant à encaisser son chèque. La psy de la Française des jeux l'a prévenue qu'une fortune soudaine attirait les convoitises et les méchancetés. Et ça lui fait peur.
Alors, en attendant, elle rêve tout en cachant son chèque, juste le temps de se décider.
Elle repense à sa vie passée. Sa mère, son père, ses vacances à Nice sur les plages de galets, la rencontre avec son Jo, les drames de sa vie et ses bonheurs.
Mais soudain, comme elle le craignait, une nouvelle épreuve lui tombe sur le coin de la figure. Précisément celle à laquelle elle s'attendait le moins.
Comment s'en relever ? Comment continuer à vivre et faire semblant de rien ? Elle se réfugie en Angleterre, chez sa fille.
Et puis, sa vie change. Du tout au tout.
Sincèrement, merci MÔssieur Delacourt. Merci pour ce petit concentré d'amour, de rêves et de poésie.
Vous m'avez vendu du reve, là. Jocelyne, c'est un peu toutes les femmes.
Et par un élan fou, j'ai lu la postface et là, c'était plus que beau.
Mes envies ? Lire encore et encore et encore La liste de mes envies, avec toujours ces étoiles dans mes yeux.
