Mortelle Renaissance (Georges Vigreux)

Mortelle Renaissance (Georges Vigreux)Résumé :
Tous les deux ans, Villeneuve-Loubet, une commune de la Côte d'Azur, fête la venue de François 1er dans son village en juin 1538. Les villageois revivent le temps d'un week-end à l'époque de la Renaissance.
Un des habitants a disparu après avoir demandé à son fils de venir à son secours. En reprenant l'enquête pour retrouver son père, Marco va se  heurter au mutisme des villageois. Pourquoi certains meurent-ils soudain de combustion spontanée juste après sa visite ? Que se passe-t-il dans le château qui domine le village ? Pourquoi la police fait-elle semblant de l'aider ? Qui sont ces gens qui revivent l'époque de la Renaissance avec autant de réalisme et de conviction ?
Mon avis :
Je viens de le finir et disons que mes sentiments sont un peu partagés, là.
J'avoue qu'il y a deux trucs qui me rebutaient au départ : le genre (fantastique) et l'époque (la Renaissance).
Mais je l'ai quand même voulu parce que l'histoire se passe "chez moi".
Et quelle joie de lire des expressions que je connais et que j'ai pu utiliser, de reconnaître les lieux, les noms, les paysages... Pour moi, ça  a été un vrai gros +. J'ai beau avoir quitté ma région il y a 10 ans, je garde quand même une petite nostalgie parfois. Escagasser, peuchere, fatche. Que des mots qui m'ont fait sourire.
Alors je me suis dit que ma foi, ça vaut peut être la peine de se farcir 300 pages sur la Renaissance sur fond sacrement mystique.
Ça m'a permis d'ouvrir ce livre un peu moins à reculons.
Et là, il y a un truc qui ne prend pas. L'histoire n'est pas palpitante et l'écriture ne m'a pas entraînée. Je n'étais pas à fond dans ma lecture, à soupirer, la bouche ouverte. "wahou" "han sans deconner !!!" "c'est pas possible !!"
J'ai eu énormément de mal à me plonger dedans. Il y a bien le coté thriller pour sauver tout ça et m'aider à m'accrocher.
Et finalement, j'ai mené l'enquête avec Marco. Où est son père, c'est quoi cette histoire de secret, ils sont fous ces gens ou bien ?
Et j'avoue que quand il se passe quelque chose de bizarre (que ce soit la combustion spontanée qui n'a l'air d'effrayer personne hormis ce pauvre Marco descendu de Paris, ou le comportement totalement anachronique des villageois, autant pour la Renaissance que pour le 21eme), j'ai vite été larguée. "Mais qu'est ce que c'est cette histoire de tarés ?"
Et puis, on essaie de comprendre, de savoir ce que c'est ce flacon bizarre qui semble si cher aux Villeneuvois...
Et puis, arrivée à la dernière partie de l'histoire, quand ça commence un peu à s'éclairer, à bouger, et bien, je me suis retrouvée embarquée dedans, complètement.
Et oui, c'est complètement dingue ! C'est totalement surréaliste, vraiment fantastique oui.
Une lecture en demi-teinte donc pour moi, mais un moment agréable tout de même.
(même si j'étais complètement larguée avec les noms des nobles et de la cour du roi enfin ça...)
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