Sans bouclier et sans glaive, Marini parle avec simplicité des « Aigles de Rome, livre IV »
Scénario et dessin de Enrico Marini
Public conseillé : adultes et adolescents
Style : Péplum Paru chez Dargaud, le 15 novembre 2013Share
L’histoire
Germania, an 9 après J.C.
Le commandant Lepidus organise des représailles contre un village germain, dont les habitants sont accusés d’avoir attaqué un convoi romain. Sans aucune pitié, Lepidus extermine tous les habitants, femmes et enfants compris.
De son côté, Marcus Falco, qui vient d’apprendre qu’Arminius est un traître, échappe de peu aux représailles de ses hommes…
Au pied du camp romain, Loknar, qui s’oppose à la négociation proposée par Arminius, lance l’attaque ! Mais les germains subissent de lourdes pertes. Loknar encercle le fort et installe un siège…
Pendant ce temps, à Castrum Visurgis, Arminius assiste au procès d’un germain accusé d’avoir accueilli des brigands. Le général Varus applique à la lettre la loi romaine en le condamne, lui et sa famille. Devant l’injustice de la décision, le condamné bondit sur Varus…
Marini revient avec le 4e livre des “Aigles de Rome”, cette série “Péplum” qui a pris son envol depuis le 3e opus. Servi par une complexité et une densité remarquable, ce 4e épisode, d’un très haut niveau graphique, s’impose comme une véritable référence, à égalité avec ses concurrents renommés (Murena, Le Scorpion…).
Scénario chorale à multiples arcs narratifs parallèles, personnages complexes et multiples, histoire personnelle dramatique, Marini distille son épisode avec subtilité, sans tomber dans le “trop plein” de combats et de rebondissements.
En attendant de lire la chronique complète de ce nouvel épisode, voici l’interview du “maître”, recueilli à l’Hotel Lutétia, à Paris, vendredi 15 novembre 2013.
Chapitre 1, La naissance du projet, le travail de scénariste
Chapitre 2, les références visuelles, Le dessin, le risque de surenchère…