Qu’il faisait bon être à Cognac du 21 au 24 novembre ! Non seulement à cause du temps sec et ensoleillé mais aussi et surtout à cause du Festival Littératures Européennes 2013 consacré à l’Italie. Mon premier salon littéraire, il était temps... Des conférences, des débats, des films, des dédicaces, des cafés littéraires, le pied total !
Des dizaines d’auteurs dont je n’avais même jamais entendu le nom mais également Jeanne Benameur, Audur Ava Olafsdottir et Milena Agus. Trois romancières que je voulais découvrir depuis longtemps mais dont plusieurs livres dormaient tristement dans ma PAL. Je réalise leur présence une semaine avant le début du festival. Je ne peux décemment pas aller les rencontrer sans avoir lu au moins un des livres de chacune ! Mon challenge, lire un livre de chacune d’elles en moins de sept jours. Profanesde Jeanne Benameur m’ayant été offert pour mon anniversaire et vues toutes les critiques élogieuses sur la blogosphère, c’est par lui j’ai commencé et ce fut un coup de cœur. Un livre à lire et à relire. J’ai aussitôt enchainé avec Les Demeurées, bijou de sensibilité. Puis ce fut Mal de Pierre de l’italienne Milena Agus et enfin Rosa Candida.
J’étais justement à la moitié de la lecture de Rosa Candida quand le jeudi 21, dans l’entrée de l’auditorium, j’aperçois Audur Ava Olafsdottir, seule. Il aurait été dommage de ne pas en profiter. Je prends donc mon courage à deux mains pour aller l’aborder, échanger quelques mots, elle parle un français parfait, et obtenir une jolie dédicace. Instant bref mais instant magique que cet échange avec cette chaleureuse auteure islandaise, son accent à croquer, son teint pâle, sa chevelure rousse, son regard pétillant et son sourire bienveillant. Plus tard, lors d’un café littéraire, j’ai également pu apprécier son humour. Vous l’avez compris, je suis définitivement sous le charme…
Mes deux rencontres avec Jeanne Benameur m’ont également beaucoup marqué. Un sourire, un regard, quelques mots, une présence indéniable... Je mentirai en disant que j’étais très à l’aise. J’ai tellement aimé Profanes, j’y reviendrai sans doute dans un prochain billet, que j’aurai voulu lui dire bien plus que je ne lui ai dit mais peu importe après tout, j’étais aux anges, un vrai gosse !
J’ai aussi assisté à des débats-conférence avec Brigitte Giraud, auteure d’Avoir un corps, dont je retiendrai le charme discret, la voix et le naturel, le talentueux Lorenzo Chiavini, auteur de la bande dessinée Furioso, qui réalise aux pinceaux de magnifiques dédicaces mais aussi Alexandra Varrin pour C'est Maman qui a tué le Père Noël, Lamia Berrada-Berca pour Kant et la petite robe rouge, Goce Smilevski pour La Liste de Freud, Chiara Carrer, illustratrice italienne, Luciana Castellina pour La découverte du monde, Serhij Jadan pourLa Route de Donbass, Marco Missiroli pour Le Génie de l’éléphant, Enrico Remmert pour Petit art de la fuite et beaucoup d’autres. J’ai également croisé le très médiatique Eric Naulleau.
Niveau photos, je n’étais pas au point cette année, je tenterai de faire mieux l’an prochain… D’ailleurs si vous passez dans le coin du 20 au 24 novembre 2014, je ne saurai trop vous conseiller de vous arrêter, ce sont les Balkans qui devraient y être à l’honneur.
Le Dimanche fut le jour de venue de l’italienne Milena Agus. J’en retiens son naturel et sa simplicité comme en écho à sa belle écriture. En fin de journée, nous avons même eu droit à une lecture de La Comtesse de Ricotta, que je venais de terminer, par Maria Laura Baccarini, une artiste italienne accompagnée d’une musicienne dont j’ai malheureusement oublié le nom, magnifique moment de clôture d’un formidable festival dont je me souviendrais longtemps.