Toutefois, je dois dès maintenant préciser que – chose râre – j’ai abandonné la lecture de cet ouvrage. Si l’on en apprend un zest sur les russes (ce qui n’est pas inintéressant), je trouve néanmoins qu’il y a trop de redondances. Le récit organisé jour par jour tourne vite en rond. Du reste, à bien y réfléchir, comment aurait-il pu en être autrement dans la mesure où il consiste à décrire chaque journée passée en solitaire dans une isba perdue dans les forêts de Sibérie ? En clair, les jours se suivent et se ressemblent et, au fur et à mesure, cela devient répétitif et donc lassant. En outre, il me semble que l’auteur s’emploie à décrire ce qu’il vit avec moult métaphores pseudo-poétiques. Or, cela a tendance à alourdir plus encore l’ouvrage et ce d’autant plus que le style tout comme lesdites métaphores ne sont pas souvent simples d’accès…