Oyé, visiteurs fidèles ou occasionnels de Je me livre, vous avez bien lu : Cesare 1 est le premier manga critiqué sur ce blog ! Une minute de silence s'impose...
Comme je ne suis absolument pas spécialiste du genre (mon premier manga de ma vie : oh là là, que d'aventures et de découvertes, je fais à mon -grand- âge), j'ai donc lu cette histoire sous un oeil novice mais néanmoins concentré. Puis, en m'apercevant que l'intrigue ne relevait pas de violence extrême, j'ai proposé à mon V. au regard expérimenté et spécialiste des mangas « gentils » jeunesse de lire Cesare 1 du haut de ses dix ans.
Voici ce que mon V en a pensé : « Les dessins sont bien mais différents d'un manga classique. Le héros, Angelo, fait honte à tout le monde mais ce qu'il dit est juste. Il sert de lien entre les deux cercles ennemis. Et finalement, appartenir à un cercle n'est pas important pour lier d'amitié à quelqu'un d'un autre clan.» Et là, je me dis : Punaise, mon V. a tout compris ! (soupirs de satisfaction et de fierté maternelles)
Maintenant, le synopsis : Angelo, jeune homme désargenté, arrive à Pise pour étudier à La Sapienza, faculté de théologie. Il doit son intronisation dans cette université prestigieuse au soutien financier de Lorenzo de Médicis. Il découvre très vite les cercles d'influence et les rivalités. Son clan, celui des Médicis, s'oppose à celui des Borgia, d'origine andalouse. Angelo, peu au faîte des convenances, enchaîne bourde sur bourde au point de s'attirer les foudres de l'héritier de son protecteur, qui ne lui veut pas que du bien. Mais Cesare Borgia, attiré par le côté révolutionnaire de ce jeunot, va devenir un allié de pointe. Les dessins en noir et blanc sont d'une élégance rare : le trait de crayon de la dessinatrice est d'une finesse vraiment intéressante. Bref, un graphisme quasi-parfait ! Le héros, Angelo, un Candide de la Renaissance italienne, vit une épopée fantastique entre les quatre murs de l'université : intrigues, malversations, tentative de meurtre etc : rien en lui sera épargné. Surtout que le bougre n'arrange en rien sa situation : fin diplomate, il subjugue son professeur par l'acuité de sa sagesse, ce qui a le don d'irriter son Excellence, habitué aux louanges de l'enseignant. Le récit sympa sous fond historique renseigne aussi sur une époque moins connue du public. Dans ce premier tome, tout se met donc en place. Je ne lui trouve qu'un défaut : son numéro (synonyme de série : terrible pour la curieuse que je suis !). Traduction de Sébastien Ludmann Adaptation graphique : Clair Obscur
Éditions Ki-Oon SP reçu dans le cadre d'une opération de Libfly avec les Editions Ki-Oon concernant la sélection de Les Fauves d'Angoulême 2014
Comme je ne suis absolument pas spécialiste du genre (mon premier manga de ma vie : oh là là, que d'aventures et de découvertes, je fais à mon -grand- âge), j'ai donc lu cette histoire sous un oeil novice mais néanmoins concentré. Puis, en m'apercevant que l'intrigue ne relevait pas de violence extrême, j'ai proposé à mon V. au regard expérimenté et spécialiste des mangas « gentils » jeunesse de lire Cesare 1 du haut de ses dix ans.
Voici ce que mon V en a pensé : « Les dessins sont bien mais différents d'un manga classique. Le héros, Angelo, fait honte à tout le monde mais ce qu'il dit est juste. Il sert de lien entre les deux cercles ennemis. Et finalement, appartenir à un cercle n'est pas important pour lier d'amitié à quelqu'un d'un autre clan.» Et là, je me dis : Punaise, mon V. a tout compris ! (soupirs de satisfaction et de fierté maternelles)
Maintenant, le synopsis : Angelo, jeune homme désargenté, arrive à Pise pour étudier à La Sapienza, faculté de théologie. Il doit son intronisation dans cette université prestigieuse au soutien financier de Lorenzo de Médicis. Il découvre très vite les cercles d'influence et les rivalités. Son clan, celui des Médicis, s'oppose à celui des Borgia, d'origine andalouse. Angelo, peu au faîte des convenances, enchaîne bourde sur bourde au point de s'attirer les foudres de l'héritier de son protecteur, qui ne lui veut pas que du bien. Mais Cesare Borgia, attiré par le côté révolutionnaire de ce jeunot, va devenir un allié de pointe. Les dessins en noir et blanc sont d'une élégance rare : le trait de crayon de la dessinatrice est d'une finesse vraiment intéressante. Bref, un graphisme quasi-parfait ! Le héros, Angelo, un Candide de la Renaissance italienne, vit une épopée fantastique entre les quatre murs de l'université : intrigues, malversations, tentative de meurtre etc : rien en lui sera épargné. Surtout que le bougre n'arrange en rien sa situation : fin diplomate, il subjugue son professeur par l'acuité de sa sagesse, ce qui a le don d'irriter son Excellence, habitué aux louanges de l'enseignant. Le récit sympa sous fond historique renseigne aussi sur une époque moins connue du public. Dans ce premier tome, tout se met donc en place. Je ne lui trouve qu'un défaut : son numéro (synonyme de série : terrible pour la curieuse que je suis !). Traduction de Sébastien Ludmann Adaptation graphique : Clair Obscur
Éditions Ki-Oon SP reçu dans le cadre d'une opération de Libfly avec les Editions Ki-Oon concernant la sélection de Les Fauves d'Angoulême 2014