J’adore les thrillers. Comme toute personne raisonnable je les aime d’autant plus quand ils sont bons. « Les apparences » est un de ceux-là.
Au début, je me suis demandé si je ne m’étais pas gouré de genre. L’histoire commençait doucement. Raconté par deux voix, celle de la femme au passé, et celle de l’homme au présent.
Le mari découvre que sa femme a disparu, il appelle la police, mais semble si nonchalant qu’il est vite soupçonné.
En parallèle, l’épouse raconte dans un journal l’histoire d’amour de son couple, elle semble si éperdue d’amour que c’est étrange.
On se demande bien sur qui des deux est fous, essaye de nous manipuler ou si on ne devrait pas juste se laisser faire par l’auteur et nous emmener là où il veut nous emmener. Ce que j’ai fini par faire. J’ai arrêté de me poser des questions et j’ai juste dévorer cet excellent thriller.
La dernière partie n’est pas commune, ce n’est pas le genre de livre, où il y a un bon et un méchant, que que le gentil finit par avoir la peau du méchant. Non, ça ne finit pas vraiment comme ça. Mais j’ai trouvé qu’il aurait mieux fallu qu’il y ai une fin de ce type qui me semble plus vraisemblable que celle choisit par l’auteur. A part ça, j’ai franchement pris beaucoup de plaisir à lire « Les Apparences ».
Sypnosis:
Amy et Nick forment en apparence un couple modèle. Victimes de la crise financière, ils ont quitté Manhattan pour s’installer dans le Missouri. Un jour, Amy disparaît et leur maison est saccagée. L’enquête policière prend vite une tournure inattendue : petits secrets entre époux et trahisons sans importance de la vie conjugale font de Nick le suspect idéal. Alors qu’il essaie lui aussi de retrouver Amy, il découvre qu’elle dissimulait beaucoup de choses, certaines sans gravité, d’autres plus inquiétantes. Après Sur ma peau et Les Lieux sombres, Gillian Flynn nous offre une véritable symphonie paranoïaque, dont l’intensité suscite une angoisse quasi inédite dans le monde du thriller.