Ça y est : j'ai réussi à réserver ce second tome et comme il y a de l'attente derrière moi, aussitôt emprunté, aussitôt lu : normal pour ma Lulu !!! (oui, humour très lourd : effet reprise !)
Après avoir abandonné Tanguy (son mari) avant Charles (son amant), Lulu continue son errance au gré des rencontres. Suite à une tentative avortée de délit, Lulu aborde Marthe, une vieille dame solitaire qui possède un fieffé caractère. Marthe, consciente de la fragile situation de l'héroïne, lui propose le deal suivant : l'hébergement en échange du récit de ses déambulations. Affaire Amitié conclue pour le meilleur et pour le pire ! (à vous de choisir)
Lulu Femme Nue (second livre) propose une héroïne affranchie en quête de transmission : elle va assez vite déchanter car la liberté physique ne s'offre que si le mental suit. La rupture entre les deux tomes me semble idéalement placée et permet une interrogation judicieuse sur la veillée plutôt gaie, qui m'avait interloquée en fin du premier livre. Il est bon de reconnaître qu'Étienne Davodeau joue avec les nerfs de son lecteur et use intelligemment d'effets de surprise. On retiendra ici l'ouverture d'une belle amitié, sincère entre deux femmes (l'une pétillante en fin de vie et l'autre plus jeune et plus sereine aussi). Sous couvert de happy end, ce dernier opus équilibre les temps joyeux, insouciants et pleins d'espoir avec les moments de doute, d'une conjugalité qui reste douloureuse et brutale ou de harcèlement au travail. Parce que rien ne semble être réglé, parce qu'il est parfois sain et salvateur de partir et de ne pas revenir. Une BD lue en une heure (engloutie serait l'adjectif plus approprié !)
Éditions Futuropolis
emprunté à la bibliothèque
avis : Evalire, Sophie, Fransoaz,
et un deplus pour le challenge de Philippe (GN+GN)
Lulu Femme Nue (second livre) propose une héroïne affranchie en quête de transmission : elle va assez vite déchanter car la liberté physique ne s'offre que si le mental suit. La rupture entre les deux tomes me semble idéalement placée et permet une interrogation judicieuse sur la veillée plutôt gaie, qui m'avait interloquée en fin du premier livre. Il est bon de reconnaître qu'Étienne Davodeau joue avec les nerfs de son lecteur et use intelligemment d'effets de surprise. On retiendra ici l'ouverture d'une belle amitié, sincère entre deux femmes (l'une pétillante en fin de vie et l'autre plus jeune et plus sereine aussi). Sous couvert de happy end, ce dernier opus équilibre les temps joyeux, insouciants et pleins d'espoir avec les moments de doute, d'une conjugalité qui reste douloureuse et brutale ou de harcèlement au travail. Parce que rien ne semble être réglé, parce qu'il est parfois sain et salvateur de partir et de ne pas revenir. Une BD lue en une heure (engloutie serait l'adjectif plus approprié !)
Éditions Futuropolis
emprunté à la bibliothèque
avis : Evalire, Sophie, Fransoaz,
et un deplus pour le challenge de Philippe (GN+GN)