Depuis le génocide des Tutsi au Rwanda, il y a déjà vingt ans, il s'est passé plein de choses dans la sphère artistique. Des livres ont été écrits, des pièces jouées, des expositions montées.
Tout cela était forcément un peu épars.
Ce mardi 1er avril à 20 heures, il y a à Bozar une soirée littéraire dont le thème est: "Rwanda, 20 ans après".
Coproduite par l'ONG CEC et Bozar, elle réunira pour une discussion trois figures marquantes de l'Afrique, à savoir le romancier et essayiste Boubacar Boris Diop ("Murambi, le livre des ossements", Zulma), la poète et romancière Véronique Tadjo ("L’ombre d’Imana", Actes Sud) et le comédien Dorcy Rugamb ("Bloody Niggers" et "Rwanda 94", pièces produites par le Groupov), qui respectivement originaires de la Côte d’Ivoire, du Sénégal et du Rwanda.
Auparavant, sera projetée la campagne photo "Je suis debout", lancée sur les réseaux sociaux, dans le cadre du projet "Les hommes debout", de Bruce Clarke.
Cette soirée verra aussi le lancement du numéro spécial d'"Intersections: écrire pour le Rwanda" (CEC et Indications, 108 pages + CD, 10 euros). Vingt ans après le génocide des Tutsis au Rwanda, "Intersections" a souhaité rendre hommage aux écrivains et artistes qui contribuent à la construction d’une mémoire collective: chaque œuvre est un hommage aux victimes et aux rescapés. On trouvera dans ce numéro plusieurs écrivains africains qui ont été parmi les premiers à s’engager dans le cadre du projet “Rwanda: écrire par devoir de mémoire”. Ils livrent leurs témoignages, leur expérience humaine et disent comment celle-ci a influencé leur écriture.
Les reproductions du collectif des Hommes debout, mené avec Bruce Clarke jalonnent le numéro, en hommage aux victimes et aux rescapés du génocide. Ils gardent la mémoire et prolongent un dialogue entrepris par les écrivains et les artistes pour la dignité des morts, des rescapés et contre l’oubli.
Les contributeurs sont Soazig Aaron, Élie Bahati, Laine Behring, Colette Braeckman, Bruce Clarke,
Aliénor Debrocq, Christelle Desjardin, Boubacar Boris Diop, Nocky Djedanoum, Gaël Faye, Gioia Frolli, Nicolas Grégoire, Tania Hadjithomas Mehanna, Monique Ilboudo, Fiona Kamikazi, Carole Karemera, Koulsy Lamko, Scholastique Mukasonga, Natacha Muzirama- kenga, Joseph Ndwaniye, Eric Ngangare, Robert Nkeramugaba, Élizabeth Pierre-Louis, Dorcy Rugamba, Freddy Rugamba, Roland Rugero, Jean-Marie Vianney Rurangwa, Stéphane Saintil, Michaël Sengazi, Nathalie Skowronek, Véronique Tadjo, Sami Tchak, Sandrine Umutoni, Victoria Umutoni, Abdourahman A. Waberi.
Un CD avec des enregistrements audio d’extraits des oeuvres littéraires produites dans le cadre du projet "Rwanda: écrire par devoir de mémoire" est joint.
Tout cela était forcément un peu épars.
Ce mardi 1er avril à 20 heures, il y a à Bozar une soirée littéraire dont le thème est: "Rwanda, 20 ans après".
Coproduite par l'ONG CEC et Bozar, elle réunira pour une discussion trois figures marquantes de l'Afrique, à savoir le romancier et essayiste Boubacar Boris Diop ("Murambi, le livre des ossements", Zulma), la poète et romancière Véronique Tadjo ("L’ombre d’Imana", Actes Sud) et le comédien Dorcy Rugamb ("Bloody Niggers" et "Rwanda 94", pièces produites par le Groupov), qui respectivement originaires de la Côte d’Ivoire, du Sénégal et du Rwanda.
Auparavant, sera projetée la campagne photo "Je suis debout", lancée sur les réseaux sociaux, dans le cadre du projet "Les hommes debout", de Bruce Clarke.
Cette soirée verra aussi le lancement du numéro spécial d'"Intersections: écrire pour le Rwanda" (CEC et Indications, 108 pages + CD, 10 euros). Vingt ans après le génocide des Tutsis au Rwanda, "Intersections" a souhaité rendre hommage aux écrivains et artistes qui contribuent à la construction d’une mémoire collective: chaque œuvre est un hommage aux victimes et aux rescapés. On trouvera dans ce numéro plusieurs écrivains africains qui ont été parmi les premiers à s’engager dans le cadre du projet “Rwanda: écrire par devoir de mémoire”. Ils livrent leurs témoignages, leur expérience humaine et disent comment celle-ci a influencé leur écriture.
Les reproductions du collectif des Hommes debout, mené avec Bruce Clarke jalonnent le numéro, en hommage aux victimes et aux rescapés du génocide. Ils gardent la mémoire et prolongent un dialogue entrepris par les écrivains et les artistes pour la dignité des morts, des rescapés et contre l’oubli.
Les contributeurs sont Soazig Aaron, Élie Bahati, Laine Behring, Colette Braeckman, Bruce Clarke,
Aliénor Debrocq, Christelle Desjardin, Boubacar Boris Diop, Nocky Djedanoum, Gaël Faye, Gioia Frolli, Nicolas Grégoire, Tania Hadjithomas Mehanna, Monique Ilboudo, Fiona Kamikazi, Carole Karemera, Koulsy Lamko, Scholastique Mukasonga, Natacha Muzirama- kenga, Joseph Ndwaniye, Eric Ngangare, Robert Nkeramugaba, Élizabeth Pierre-Louis, Dorcy Rugamba, Freddy Rugamba, Roland Rugero, Jean-Marie Vianney Rurangwa, Stéphane Saintil, Michaël Sengazi, Nathalie Skowronek, Véronique Tadjo, Sami Tchak, Sandrine Umutoni, Victoria Umutoni, Abdourahman A. Waberi.
Un CD avec des enregistrements audio d’extraits des oeuvres littéraires produites dans le cadre du projet "Rwanda: écrire par devoir de mémoire" est joint.