C'est curieux comme on peut être frappé par un aspect d'une exposition, qui en devient presque un invisible fil rouge, un peu comme une ritournelle est capable de vous hanter l'oreille toute une journée.
Bien sûr, à la rare et splendide exposition Francisco de Zurbarán (1598-1664), qui se tient jusqu'au 25 mai sauf le lundi à Bozar, on est saisi par la force de nombreux tableaux d'une qualité inouïe et d'une modernité rare. Ce sont les œuvres d'un peintre espagnol finalement assez peu connu, dommage, même s'il a été le contemporain de Velázquez et de Murillo, qu'il nous est donné de voir. Certaines sont particulièrement fortes et impressionnantes. C'est le cas des chefs-d’œuvre que sont le "Saint-François" de presque deux mètres de haut qui inaugure la découverte des cinquante toiles rassemblées pour l'expo, ou l'exquise petite nature morte, "Tasse d'eau et rose sur plateau d'argent", un peu plus loin.
D'autres huiles magnifiques encore. Des audaces de couleurs, de rendus, de lignes, de compositions.
Mais ce qui m'a frappée lors de ma visite, ainsi que l'amie que j'accompagnais, c'est l'abondance des livres dans les tableaux de Francisco de Zurbarán. Ouverts, fermés, ils sont présents dans la plupart des toiles. Et, une fois qu'on l'a remarqué, impossible de ne pas les rechercher aux cimaises suivantes.
L'exposition est formidable. On a rarement l'occasion d'admirer autant d’œuvres majeures disséminées dans le monde entier. Et le coup des livres peut être un excellent fil rouge pour les malheureux enfants qui seraient traînés à Bozar par leurs parents.
Quelques exemples, venant du dossier de presse. Pour vous laisser le plaisir de découvrir les autres livres peints par Zurbarán sur place.
Bien sûr, à la rare et splendide exposition Francisco de Zurbarán (1598-1664), qui se tient jusqu'au 25 mai sauf le lundi à Bozar, on est saisi par la force de nombreux tableaux d'une qualité inouïe et d'une modernité rare. Ce sont les œuvres d'un peintre espagnol finalement assez peu connu, dommage, même s'il a été le contemporain de Velázquez et de Murillo, qu'il nous est donné de voir. Certaines sont particulièrement fortes et impressionnantes. C'est le cas des chefs-d’œuvre que sont le "Saint-François" de presque deux mètres de haut qui inaugure la découverte des cinquante toiles rassemblées pour l'expo, ou l'exquise petite nature morte, "Tasse d'eau et rose sur plateau d'argent", un peu plus loin.
"Saint-François d'Assise", Musée d'Art du Milwaukee.
"Tasse d'eau et rose sur un plat d'argent", Londres, The National Gallery.
D'autres huiles magnifiques encore. Des audaces de couleurs, de rendus, de lignes, de compositions.
Mais ce qui m'a frappée lors de ma visite, ainsi que l'amie que j'accompagnais, c'est l'abondance des livres dans les tableaux de Francisco de Zurbarán. Ouverts, fermés, ils sont présents dans la plupart des toiles. Et, une fois qu'on l'a remarqué, impossible de ne pas les rechercher aux cimaises suivantes.
L'exposition est formidable. On a rarement l'occasion d'admirer autant d’œuvres majeures disséminées dans le monde entier. Et le coup des livres peut être un excellent fil rouge pour les malheureux enfants qui seraient traînés à Bozar par leurs parents.
Quelques exemples, venant du dossier de presse. Pour vous laisser le plaisir de découvrir les autres livres peints par Zurbarán sur place.
"Vierge à l'enfant avec Saint Jean-Baptiste", Musée de Bilbao.
"La vision de saint Pierre Nolasque", Madrid, Musée du Prado.
"Frère Jeronimo Perez", Beaux-Arts de San Fernando, Madrid.