Je n’étais qu’un fou – Thierry Cohen

Par Noann

Présentation de l’éditeur :

New York, Upper East Side. Samuel Sanderson est un écrivain célèbre et adulé par le public qui profite de sa notoriété pour séduire ses lectrices… Jusqu’au jour où un curieux message lui arrive sur Facebook : « Je suis toi dans vingt ans. Et je viens t’avertir des drames à venir. »

Qui se cache derrière cette mise en garde ? Un lecteur dément ? Un confrère jaloux ? Une femme délaissée ? Un proche qui voudrait lui faire changer de vie ?

Ou s’agit-il vraiment de son double ?

Pris au piège, Samuel part à la recherche de son mystérieux messager. Une quête effrénée et paranoïaque qui le conduira aux frontières de l’amour et de l’impossible.

Mon avis :

J’avais beaucoup aimé le roman précédent de l’auteur, « Si un jour la vie t’arrache à moi », et j’ai été agréablement surpris de trouver son dernier opus dans ma boite (aux lettres), qui est heureusement conçue pour recevoir d’épais volumes. Autre surprise aussi, une gentille dédicace, après quoi l’on n’a vraiment plus le courage de dire quoi que ce soit de négatif à son sujet. Merci beaucoup donc à l’auteur.

Je me suis aussitôt attelé à la lecture de cet ouvrage. Il n’y a pas à dire, la qualité d’écriture est excellente, compte tenu qu’il s’adresse à un large public. Bien meilleure que Musso et surtout Lévy.

L’auteur nous dresse le portrait d’un homme tel qu’il aime à les dessiner, un écrivain à succès mais qui est constamment harcelé par le doute. Il se laisse séduire par l’une ou l’autre femme contactée par Facebook, mais un jour, un homonyme entre en contact avec lui pour le mettre en garde : sa fille est en danger.

Alors, pour être tout à fait honnête, le livre traine depuis deux semaines sur ma table de chevet et, trop occupé par d’autres aspects de la littérature, je lambine, j’ergote, je ratiocine et je procrastine… Bref, je suis à la moitié et je ne pense pas le terminer pour le moment. Je rédige donc cette note en attendant de le reprendre. Certes, nous sommes avec ce roman dans du pur Cohen, cependant, le début est assez lent, et il ne se passe rien de vraiment décisif dans la première moitié, sinon une variation autour du thème de l’écrivain en proie à des démons. Je n’ai pas vraiment retrouvé la densité psychologique et émotionnelle de son roman précédent, bien que le personnage principal ne manque pas d’intérêt… Il parait cependant, d’après un avis lu sur Amazon, que la fin est très bien. Lecture en pause en ce qui me concerne et j’ignore si je le reprendrai dans un mois ou un an, donc je publie quand même, en espérant compléter mon avis plus tard… En plus ma table de chevet déborde, la biblio est bourrée, il y a des livres par terre, les pauvres, au secours !

Plus d’avis ici …

Je n’étais qu’un fou de Thierry Cohen

Date de parution : 09/04/2014